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Procès d'une élève MACHIAVÉLIQUE à La Louvière: sa victime, une directrice d'école, en incapacité de travail

Une directrice d'école à La Louvière est en incapacité de travail depuis trois ans à cause d'une élève. Cette dernière passera dans quelques jours devant le tribunal de la jeunesse pour ses actes malveillants. Le journal La Nouvelle Gazette a décrit ceux-ci ce matin et ils donnent froid dans le dos.

Alors âgée de 13 ans, une jeune fille prétendait qu'elle était victime de harcèlement et de menace de viols. En réalité, c'était une invention. Ces parents ne le savaient évidemment pas et avaient porté plainte. La directrice en avait fait de même au nom de l'école. Prenant très au sérieux cette affaire, elle avait aussi demandé le déploiement de mesures parmi lesquelles la visite de policiers en civil ou un contrôle renforcé de la fermeture des portes.

C'est alors que s'est déclenchée l'étape suivante dans le délire de l'adolescente. Après s'être fait passée pour une victime de harcèlement, elle a changé de rôle et est devenue... harceleuse. Sa cible: la directrice.

"Tous les matins, ma cliente arrivait à l'école et découvrait ses mails. Elle constatait des dizaines de mails qui lui avaient été envoyés tant à elle qu'à des membres de sa famille, avec des photos personnelles qui ont été trafiquées, des menaces de mort, de viol, etc… ça a duré pendant des mois" raconte Franck Discepoli, l'avocat de la directrice.

Une enquête s'est ouverte et a fini par aboutir, démontrant que le véritable harceleur n'était autre que l'adolescente qui a tout avoué. Auteure des messages, elle a aussi admis avoir elle-même inventé son propre harcèlement.

Pour la directrice, le choc a été immense. Trois ans plus tard, elle est toujours en invalidité. "Elle ne peut plus approcher d'une école. Quand on l'invite pour une fancy-fair ou autre, elle accepte d'y aller puis à quelques mètres de l'école elle fait demi-tour en pleurs. Pour elle c'est un véritable traumatisme et ça l'est toujours actuellement" a ajouté l'avocat dans les colonnes de La Nouvelle Gazette.

L'adolescente doit passer devant le tribunal de la jeunesse le 13 juin prochain.

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