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Pourquoi la troisième dose de vaccin est-elle capitale face à Omicron pour éviter l'hôpital?

Michel Goldman, professeur émérite d’immunologie de l’Université Libre de Bruxelles, était l'invité de Fabrice Grosfilley dans la Matinale de Bel RTL. Il a évoqué la réduction du délai entre la deuxième et la troisième dose pour les vaccins Pfizer et Moderna contre le covid-19 et le variant Omicron.

Les ministres de la Santé ont décidé mercredi soir de raccourcir à quatre mois au lieu de six mois le délais entre la deuxième et la troisième dose de vaccin Pfizer et Moderna. Selon Michel Goldman, professeur émérite d’immunologie de l’Université Libre de Bruxelles, c'est une bonne décision pour deux raisons. "La première, c'est qu'on sait que l'immunité diminue après la deuxième dose", dit-il. "La deuxième, c'est que les vaccins disponibles aujourd'hui perdent de leur efficacité au fil du temps face au variant Omicron. D'où l'importance de raccourcir le plus possible le délai." Pour lui, la protection face à ce nouveau variant suppose trois doses. "Pour les personnes les plus vulnérables, il y a réellement urgence de se faire administrer cette troisième dose pour être protégé et éviter l'hôpital."

Face à Omicron, quelles protections offrent les vaccins?

On ne sait pas encore tout sur le nouveau variant du coronavirus. Selon le professeur Goldman, le niveau d'anticorps est clairement moindre avec les deux doses de vaccin mais l'immunité cellulaire serait bien conservée. "Elle pourrait contribuer à la protection du poumon", dit-il. "Ca expliquerait pourquoi on garde une excellente protection contre les formes les plus sévères, celles qui envoient à l'hôpital."

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