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Bruxelles se prépare à fêter l'iris, fleur d'un marais où elle veut éviter de s'enliser

(Belga) Comme chaque année, au début du mois de mai, la Région bruxelloise se prépare à fêter au cours du week-end qui commence la fête de l'Iris, la fleur des marais, adoptée comme symbole de la Région-capitale qui affiche 33 printemps.

Au-delà d'un programme de festivités et d'activités accessibles au public, c'est aussi l'occasion, pour les autorités régionales d'accueillir leurs homologues des entités fédérale et fédérées du pays lors d'une cérémonie plus académique. Une fois n'est pas coutume, l'événement habituellement organisé dans une "Salle des glaces" de l'ex-Palais provincial du Brabant, la plupart du temps trop exigüe pour ce faire, aura lieu extra muros, dans l'Hôtel de la poste situé à Tour et Taxis. Il est vrai qu'après deux années d'annulation en raison de la pandémie, le parlement a reçu quelque 650 réponses d'officiels (et) invités. Parmi ceux-ci figurent de nombreux ministres et représentants des autres entités fédérale et fédérées du pays. L'occasion est saisie à chaque édition, par le gouvernement et le parlement bruxellois de mettre en lumière les réalisations récentes, mais aussi les défis, voire les ambitions de la Région-capitale. C'est aussi souvent le moment choisi par leurs chefs de file, le ministre-président et/ou le président du parlement d'exprimer les attentes d'une Région qui revendique une reconnaissance en tant qu'entité à part entière, qu'elle n'a obtenue qu'après de très longues années d'oppositions et d'hésitations communautaires. A l'horizon 2024 se profilent de nouveaux changements dans l'organisation institutionnelle du pays. Le président du parlement Rachid Madrane se prépare à formuler l'une ou l'autre demande dans ce contexte, histoire de prémunir Bruxelles d'un nouveau risque d'enlisement dans le marais institutionnel. (Belga)

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