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Formation: la Belgique va sortir du nucléaire à partir de 2015

Les négociateurs ont discuté "Energie", vendredi. Au terme de la journée, la sortie du nucléaire semblait être confirmée sur base de la loi de 2003. Ce qui signifie que la Belgique fermera progressivement ses centrales entre 2015 et 2025.

Les représentants des six partis se sont retrouvés vendredi vers 10h30 à la présidence de la Chambre, sous la houlette du formateur Elio Di Rupo. A l'agenda, les dossiers de l'énergie, des entreprises publiques et du soutien aux entreprises. Mais au final, le chapitre développement durable, lutte contre le changement climatique et politique énergétique ont monopolisé la quasi-totalité des échanges. "J’imagine que le fait qu’on ne soit pas à la table mais juste derrière la porte de la négociation, éventuellement les influence, mais à la limite, peu importe, du moment, que les décisions soient bonnes, c’est ça que la population attend", a commenté Olivier Deleuze, chef de groupe Ecolo à la Chambre, au micro de Gaëtan Sgualdino pour Bel RTL. 

Sortie progressive

Selon des sources concordantes, le principe de sortie du nucléaire n'a pas été remis en cause. La loi actuelle prévoit l'arrêt des plus anciens réacteurs nucléaires (Doel I et II, Tihange I) en 2015. Cela se ferait donc sur base la loi de 2003 qui prévoit une sortie progressive entre 2015 et 2025, mais il faudra adapter le calendrier en fonction des stress tests dont les résultats seront connus en fin d'année. Ce sera donc au (futur) gouvernement d'arrêter le calendrier par la suite.

Un plan d'équipement en nouvelles capacités d'énergie "diversifiées" est programmé, passant par un monitoring, des appels d'offres, l'association des Régions pour la sélection des sites, etc.

Comment augmenter la contribution du secteur?

Quant à la "rente nucléaire", cette marge que les producteurs engrangent du fait de l'amortissement des centrales, et que les pouvoirs publics tentent de capter, elle faisait toujours vendredi soir l'objet d'un débat en groupe de travail. Là encore, certains soulignaient qu'elle varierait en fonction du modèle de sortie du nucléaire qui serait finalement adopté.

Une des questions est de savoir par quel mécanisme mettre plus fortement le secteur nucléaire à contribution que par la taxe annuelle de 250 millions d'euros. 

Le budget en "pause"

Le débat sur le budget est quant à lui resté sur "pause" ce vendredi dans l'attente d'un avis actualisé du Conseil supérieur des Finances. Celui-ci avait été sollicité à la suite de la demande libérale de faire contribuer davantage encore les Régions au budget de l'Etat à partir de 2013. Ce rapport était toujours attendu en début de soirée.

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