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À l'approche des élections communales, notre journaliste Nathanaël Pauly s'est rendu sur le site de l'ULB. Le but: parler politique avec des étudiants. À l'issue de cette rencontre, le constat est le suivant: la plupart d'entre eux s'estiment désintéressés, peu concernés et sous-représentés.
Jérôme, étudiant à l'ULB, déplore le manque de diversité de la politique actuelle. "La politique est trop stigmatisée, la droite c'est telles idées, la gauche, ce sont telles idées et telles idées. Je trouve ça dommage de catégoriser à ce point la politique", explique-t-il.
Comme lui, ses camarades semblent déçus notamment par les logiques partisanes. "Les anciens partis essaient de garder une vision manichéenne. La politique vient très peu vers nous, c'est nous qui faisons l'effort d'aller vers la politique", juge l'un d'entre eux.
Un tel désintéressement de la jeune population s'explique notamment par une "mauvaise représentation". "La politique est vieille, je pense qu'il faut qu'elle se renouvelle", remarque un étudiant.
Près de 200.000 primo-votants
"Ce sont les nouvelles têtes que l'on veut voir en tête de liste sur les listes communales, européenne et fédérales, et pas les têtes de carriéristes. Des personnes qui s'intéressent à nous et pas à leur carrière", ajoute un jeune homme.
Le 14 octobre prochain, 2.626.769 électeurs sont appelés aux urnes. Parmi ceux-ci, on dénombre 182.520 'primo-votants', des jeunes se rendant aux urnes pour la première fois. Leur comportement électoral reste donc pour l'heure une véritable inconnue.