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Réunion d'urgence sur le BREXIT: les ministres belges assurent pourtant qu' "Il ne faut pas céder à la panique"

Pour plusieurs ministres belges, le son de cloche après ce vote pour le Brexit est le même que celui du Premier ministre, Charles Michel: "Il ne faut pas céder à la panique".

Plusieurs ministres belges interrogés dans le RTLINFO13H ont également réagit aux résultats du référendum consacré au Brexit. Pour Koen Geens, le ministre de la Justice: "Un retour aux nations n'est certainement pas une solution, parce que l'avenir nous demande d'avantage de collaborer et de coopérer."

Pour Alexander De Croo, vice-premier ministre, l'Europe doit se redéfinir autour de certains thèmes: "Je pense que c'est un moment où l'Europe doit se recentrer sur les éléments où elle peut vraiment faire la différence. Sur la politique d'immigration, sur la politiquede sécurité, sur la politique de marché interne".

Le message est clair. Il faut continuer à avancer sans les Britanniques mais alors avec qui?

Louis Michel, ministre d'Etat et député européen: "Il ne faut pas considérer cela comme une catastrophe. Il faut au contraire, utiliser cette situation pour rebondir. Il faut agir maintenant. Il faut convoquer une réunion extraordinaire, une sorte de "Pow pow" entre les chefs d'état et connaître ceux qui veulent avancer pour une intégration européenne qui est d'ailleurs la seule solution. "


Il faut "plus" d'Europe, c'est aussi l'avis de l'opposition.


Réunion d'urgence

Le vice-Premier ministre en charge de l'Economie, Kris Peeters, a organisé ce vendredi midi une réunion d'urgence du groupe de travail qu'il a constitué sur les conséquences éventuelles d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a-t-il indiqué sur Twitter. En début de semaine, il avait annoncé avoir mis sur pied un groupe d'experts pour conseiller le gouvernement en cas de Brexit, et de ses conséquences pour l'économie belge.

Placé sous la direction de l'homme d'affaires Paul Buys (Bekaert), ce groupe est composé notamment du gouverneur de la Banque nationale, Jan Smets, du président de BNP Paribas Fortis,  Herman Daems, et du patron du port de Zeebrugge, Joachim Coens. Selon différentes études, la Belgique pâtirait d'un retrait de la Grande-Bretagne de l'Union à hauteur de 0,5% du PIB,  soit 2,1 milliards d'euros. Un Brexit pourrait entraîner la perte de 12.000 emplois chez nous.

"Sur base de leurs conclusions, nous prendrons les mesures nécessaires dans les prochaines heures et les prochains jours", a confirmé Kris Peeters dans le RTLINFO13H.

Commentant le Brexit, Kris Peeters a appelé au "réveil" du projet européen. "Nous arriverons à surmonter cette situation. Le Brexit est un moment-charnière. Nous allons a à présent devoir garantir au maximum l'économie et l'emploi dans notre pays", a-t-il dit. Egalement CD&V, le ministre de la Justice Koen Geens a vu, au regard des résultats par catégories d'âges, "un choix contre l'avenir des jeunes".

C'est "dommage" car l'Europe doit regarder vers l'avenir et ne pas "se replier avec nostalgie vers le passé", a-t-il commenté. Selon lui, "le retour aux Etats-Nations n'est pas une solution" et les Britanniques "vont très fortement regretté les choix qu'ils ont faits".

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