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Soudanais torturés: Charles Michel ne répond pas aux critiques de son parti

Le Premier ministre Charles Michel n'a pas souhaité réagir mercredi aux critiques au sein de son parti, le MR, sur l'attitude du secrétaire d'État Theo Francken (N-VA) dans l'affaire des expulsés soudanais qui auraient subi, à leur retour à Khartoum, de mauvais traitements voire de la torture.

"L'enquête (du Commissariat général aux Réfugiés et Apatrides, NDLR) sur les conséquences des rapatriements a été ouverte vendredi. Elle est indépendante. Mais elle nécessite un minimum de temps", a commenté le cabinet de M. Michel.

Le député européen Gérard Deprez, l'un des quatre vice-présidents du MR, a lancé mercredi dans L'Écho une attaque virulente contre M. Francken, jugeant que dans l'affaire du Soudan, "nous sommes parvenus aux limites de ce qui est déontologiquement supportable" et que "renvoyer des gens vers le Soudan, c'est inacceptable".

L'Écho fait aussi état de plusieurs sources anonymes (ministérielles et parlementaires) dans les rangs du MR qui s'insurgent contre le secrétaire d'État Francken et la déloyauté de la N-VA vis-à-vis du Premier ministre, certains réclamant la démission de M. Francken.

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