Accueil Actu

Terminer l'année scolaire le 3 juillet aurait coûté 31 millions d'euros: "Ce n'est pas 2 jours et demi qui auraient changé la donne profondément"

Terminer l'année scolaire le 3 juillet au lieu du 30 juin afin de rattraper un maximum d'apprentissages "perdus" menaçait de coûter plus de 31 millions d'euros, pour trois jours d'école supplémentaires donc, en coût salarial du personnel, à en croire vendredi un document de l'administration qu'ont pu se procurer les journaux du groupe Sudpresse. "J'ai vu qu'une partie de la note au gouvernement se retrouvait dans la presse ce matin. Cela fait partie du débat, effectivement, le coût de cette mesure. J'ai également lu que ça avait été l'objet d'une guerre entre partenaires, ça n'a pas été le cas, je vous rassure. Le débat était très serein, cela faisait partie des options qui étaient sur la table", a commenté ce matin Caroline Désir, ministre de l'Education en Fédération Wallonie-Bruxelles, interrogée par Fabrice Grosfilley dans la Matinale Bel RTL.

L'idée évoquée par le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet (MR) aurait en outre dû vaincre une montagne de difficultés administratives, d'après une première analyse juridique, technologique et budgétaire de l'administration transmise à la ministre de l'Education Caroline Désir (PS). Il en aurait notamment coûté plus de 24 millions d'euros pour le personnel nommé, plus de 5 millions pour le personnel temporaire, qui est normalement licencié le 30 juin, et plus de 2,5 millions pour les intérimaires. 

"Si on avait dû faire travailler les enseignants deux jours et demi supplémentaires, vous savez, il y a une partie des enseignants qui sont des temporaires dont le contrat s'arrête au 30 juin, on aurait dû renouveler leur contrat, puis on aurait sans doute dû imaginer un système pour défrayer les enseignants qui auraient dû abandonner leurs congés. On a perdu trois semaines de cours pour le moment, peut-être que ce sera cinq semaines de cours, nous avons imaginé tout un système pour récupérer cela en allant au bout des apprentissages jusqu'au 26 juin, ce n'est pas 2 jours et demi qui auraient changé la donne profondément", a ajouté la ministre.

À lire aussi

Sélectionné pour vous