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Un débat sur l'avenir des cours de religion en présence de la ministre Schyns

(Belga) Plus de 150 personnes se sont réunies mercredi soir de 16h00 à 19h00 dans un auditoire de l'Université Saint-Louis à Bruxelles pour un débat ayant pour thème l'avenir des cours de religion et de morale en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un débat organisé dans le cadre d'une assemblée générale du Collectif des enseignants de religion dans l'enseignement officiel (CEREO).

La ministre de l'Education Marie-Martine Schyns (cdH) a expliqué en première partie que l'avant-projet de décret relatif à la mise en œuvre du cours de philosophie et de citoyenneté dans le secondaire à la rentrée et les aménagements annoncés dans le primaire devaient être soumis au vote du Parlement en juillet. Elle est aussi revenue sur les mesures prises pour préserver l'emploi. "Le cours de religion doit permettre à l'élève d'enrichir l'éventuel terreau convictionnel de sa famille par une approche de son objet soucieuse de favoriser l'esprit critique", a déclaré la ministre. "Le cours de religion le fait non pas depuis une position prétendant à la neutralité, mais depuis le point de vue subjectif d'une conviction particulière qui réfléchit sur elle-même et s'ouvre à la diversité des convictions que celles-ci soient religieuses ou non. C'est là à mon sens une démarche d'autant plus importante à une époque où la religion est si souvent instrumentalisée et utilisée comme justification des actes les plus atroces. Je ne partage pas - vous l'aurez compris - le souhait de certains de voir disparaître la religion et la morale de la grille des cours de l'enseignement obligatoire." En seconde partie, la salle a pu débattre avec des représentants des différents partis. Joëlle Milquet pour le cdH a manifesté son soutien entier à la préservation des heures de religion. En la personne de Georges Louis-Bouchez, le MR a aussi assuré défendre le maintien durable de l'heure de religion, mais vouloir susciter des échanges entre les différents cours de religion et celui de citoyenneté. Christos Doulkeridis (ECOLO) a avancé que son parti ne voulait pas précipiter une nouvelle réforme. Caroline Désir (PS) a de même soutenu qu'il était préférable de prendre le temps d'évaluer l'introduction du cours de citoyenneté dans le secondaire. Serge de Patoul (Défi) s'est par contre expressément prononcé en faveur de deux heures de citoyenneté. (Belga)

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