Accueil Actu

Vaccination obligatoire pour tous: voici pourquoi le PS veut lancer le débat

La vaccination obligatoire sera sur la table du comité de concertation pour la première fois cet après-midi. La question ne sera pas réglée aujourd'hui, mais le PS veut lancer le débat. Le parti expose ses arguments depuis plusieurs jours. Mais pour quelles raisons ?

Le Parti socialiste à l'offensive. La dernière salve en date ce matin avec Elio Di Ruppo, le ministre président wallon : "La solution à moyen terme c'est en effet la vaccination obligatoire. Elle a cet avantage de mettre tout le monde sur un pied d'égalité", a-t-il déclaré. Depuis quelques jours le PS fait monter la pression. D'abord la ministre wallonne de la santé sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" : "Il faudra très vite mettre sur la table l'obligation vaccinale ou toutes les mesures qui conduiront vers une obligation vaccinale pour tous". Et puis le président du PS, Paul Magnette, sur les réseaux sociaux : "Je pense que la seule manière de s'en sortir, c'est de dire que ce vaccin doit être obligatoire pour tous"

Pourquoi subitement cette insistance ? Probablement pour rassurer les syndicats après l'annonce de l'obligation vaccinale pour le personnel soignant. "Il faut peut-être commencer par certaines professions qui sont au coeur de la lutte contre le coronavirus comme le personnel soignant par exemple. Mais l'obligation doit être universelle", estime Paul Magnette.

Mais quelles sont les réelles chances d'aboutir ? Au sein du gouvernement, le PS est pour. Vooruit, le parti de Frank Vandenbroucke également. Même chose au CDNV.

Pour le VLD du Premier ministre et le MR, cette solution est impraticable. Ecolos et Grün ne se prononcent pas pour l'instant et attendent des détails sur la faisabilité. Dans l'opposition, le CDH est pour. Mais ce sont les seuls. Défi est contre. La N-VA et le Ptb y sont également opposés.

Il n'y a donc pour l'heure aucune majorité classique ou alternatives pour que la vaccination obligatoire pour tous devienne réalité.

À lire aussi

Sélectionné pour vous