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Comment la Fédération Wallonie-Bruxelles va-t-elle aider les écoles à se chauffer? Frédéric Daerden promet "des prêts, et éventuellement un fonds d'urgence"

Frédéric Daerden, ministre du budget de la fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invité de Fabrice Grosfilley. En ce jour de fête de la Fédération il est revenu sur la problématique du chauffage des écoles avec la montée des prix de l'énergie.

Faut-il couper le chauffage pour faire des économies, lui a demandé le journaliste.

"Il ne faut pas fermer le chauffage, il faut continuer à assurer le service et évidemment l'enseignement est un service particulièrement important. Et c'est pourquoi, il est clair que tout le monde va avoir des difficultés, il faut que la Fédération Wallonie-Bruxelles soit là au niveau des écoles".

Comment va-t-on aider les écoles ?

"Nous allons avoir un conclave budgétaire dans quelques jours et c'est à ce moment-là que nous allons décider comment on va les aider. D'abord il faut admettre qu'il faut les aider. Toutes ne sont pas dans la même situation. Il faut prévoir une capacité d'aide, de prêts, éventuellement un fonds d'urgence. C'est toute une série d'outils qui doivent exister et être à disposition des écoles".

C'est de l'argent qu'il va falloir rembourser après ?

"Je pense qu'il faut leur donner la capacité de passer l'hiver, de passer le moment de crise énergétique que nous connaissons et puis voir les moyens des uns et des autres".

Des achats groupés sont-ils envisagés pour les écoles ?

"Ça existe déjà : il y a déjà des centrales d'achat, et je pense que c'est un système intéressant car on a une plate-forme plus grande pour aller vers les fournisseurs et c'est à développer. On constate déjà qu'il y a un engouement plus grand aujourd'hui et il faut aussi favoriser les énergies de demain. Il faut pouvoir accueillir un maximum d'établissements qui relèvent de la Fédération Wallonie-Bruxelles et il faut qu'on puisse fournir cette capacité."

Le plan de modernisation des écoles est également toujours en route ?

"Il y a eu le plan de relance européen avec 269 millions, et l'effet de levier, ce qui fait 400 millions, qui ont été attribués et les dossiers sont en train d'être montés. Au-delà de ça, il y a le fameux milliard dont on a eu l'occasion de parler lors du conclave précédent, que l'on doit finaliser lors du conclave d'octobre. Un milliard et demi avec l'effet de levier à investir. L'objectif est de pouvoir en 2-3 ans réaliser cet engagement pour que tous ces travaux puissent être réalisés dans les 8-10 ans à venir"

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