Accueil Actu

Deborah, infirmière depuis 8 ans: "On n’a pas l’impression qu’on travaille, on est nous-même"

Ce 12 mai est la journée des infirmiers et des infirmières, des professionnels dévoués qui font souvent face à une charge de travail élevée. Une récente étude prouve d'ailleurs que 99% d'entre eux sont soumis au stress. Et pourtant, il apparaît aussi qu'ils aiment leur métier. Ils lui donnent une cote de 7,5 sur 10. C'est plus que la moyenne des autres travailleurs.

"On vient ici, on vient travailler. On n’a pas l’impression qu’on travaille, on est nous-même et c’est ça qui est positif en fait", explique Deborah Mathieu au micro de Mathieu Langer et David Muller. Infirmière au service hématologie du CHU de Liège depuis 8 ans, Deborah vit dans ces couloirs au quotidien. Comme sept infirmières sur 10, à refaire elle choisirait le même métier. "Pour rien au monde je voudrais faire autre chose. C’est un des plus beaux métiers du monde… Ce contact avec les patients et tous les soins qu’il y a autour. C’est vraiment hyper enrichissant".


Le sourire du patient comme récompense

Et aujourd’hui, elle vient faire le pansement de Fernand, 81 ans. A leur travail, les infirmières attribuent une note de 7,5/10 contre un score de 7,2 pour le travailleur moyen belge. Proximité, patience et humour… Avec le sourire du patient, comme récompense. "Je suis arrivée ce matin en me disant : ‘oh là là, la journée que je vais avoir, je ne m’en sortirai pas’ et malgré tout ben voilà, j’ai des patients qui sont super chouettes et avec qui on peut quand même avoir cette petite pointe d’humour, un petit rayon de soleil", témoigne Deborah.

Et pourtant, chaque jour le stress est ressenti par 99% du personnel soignant. Dans ce service, nombreuses sont les situations qui mettent sous pression. "Ça arrive qu’on ait des décès et quand la famille vient de perdre un être chère et qu’elle vient encore vous dire ‘merci pour tout’ et ils sont super attentionnés envers nous, ça nous fait toujours chaud au cœur", confie Deborah.

Aider les autres comme unique motivation c’est comme ça que Deborah et ses collègues tentent de rendre la vie d’un hôpital moins triste. Des hommes et des femmes en blanc qui tiennent pourtant chaque jour des dizaines de vie entre leurs mains.

À la une

Sélectionné pour vous