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Désormais, le harcèlement verbal en rue peut valoir jusqu’à un an de prison!

Haranguer une femme en rue ou se moquer d'une personne en raison de son sexe est désormais répréhensible, lit-on dans la presse flamande ce mercredi. Depuis le 3 août, une loi prévoit jusqu’à un an de prison pour de tels faits. Le harcèlement de rue peut désormais coûter jusqu'à 1.000 euros et un an de prison.

Puisque personne ne sait réellement ce qui est punissable pénalement ou non, l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes a publié un "mode d'emploi anti-sexisme", où est expliqué pour quels types de remarques ou comportements une plainte peut être déposée.
Les insultes, le harcèlement, les gestes obscènes ou de simples propos méprisants, tant qu’ils sont proférés dans un lieu public, en présence de plusieurs personnes, sur un blog ou sur les réseaux sociaux, sont punissable. Mais il faut pour cela que ces propos ou gestes aient été faits avec une volonté de nuire manifeste. Tous les cas de figure sont détaillés dans la brochure à consulter en cliquant ici.

Un juge devra ensuite décider d'infliger ou non une peine pouvant aller d'un mois à un an de prison et une amende qui peut atteindre les 1.000 euros.

Pas assez précis pour être une bonne loi?

Dans une carte blanche qu'il signe avec le chercheur Jogchum Vrielink dans les colonnes du Standaard, le recteur de la KUL, Rik Torfs appelle, de son côté, le parlement fédéral à abroger la loi sur le sexisme, estimant le texte législatif trop imprécis.

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