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Des étudiants affichent leur ras-le-bol à Namur: voici les assouplissements qu'ils réclament aux autorités

Les étudiants étaient invités ce dimanche matin à sortir de chez eux. Ils ont dénoncé les conditions dans lesquels ils vivent. Des jeunes qui demandent notamment de pouvoir reprendre une partie des cours en auditoire.

"Le rêve de milliers d'étudiants est en train de s'envoler et les politiques ne bougent pas", a déclaré l'un d'entre eux à Namur. Assis dans un cercle tracé sur le sol, ils sont venus dénoncer leur situation. Parmi eux, des étudiants de 1ère année, qui n'ont jamais mis les pieds dans un auditoire depuis la rentrée.

"J'ai commencé ma première année de supérieur à la maison. Je n'ai pas eu l'occasion d'aller à l'école, ni de rencontrer mes professeurs et les autres élèves. Je me sens terriblement seule", raconte Océane, une étudiante en 1ère année de relations publiques.

"On est derrière nos bureaux. On ne fait plus la différence entre le lundi et le mardi. Le week-end n'a plus la même saveur qu'avant. On aimerait retrouver ça", confie Marie, une étudiante en 1ère année d'histoire. 

Des assouplissements avaient été envisagés pour le 15 mars dans l'enseignement supérieur, mais le Comité de concertation de vendredi n'a finalement pas retenu l'idée. 

"Cela fait un an qu'on nous dit que les premières vont avoir plus de présentiel. Puis, on nous dit que le 15 mars, on va pouvoir reprendre... Et vendredi, on nous dit, douche froid, il n'y a encore aucune décision qui a été prise. Les étudiants sont en détresse et en ont marre", regrette Maël, l'initiateur de l'action "Pensez Etudiants".

Rejoints par des parents "Trace ton cercle", les étudiants réclament un retour en auditoire à mi-temps, la création d'une bulle sociale de "kot", la reprise des activités extérieures et un soutien psychologique.

"On peut être créatifs, imaginatifs. On peut imaginer des représentations culturelles dans les parcs et y donner des cours", estime Virginie Van Lierde, l'initiatrice du mouvement "Trace ton cercle".

L'action appelée à se répéter les prochaines semaines s'est terminée par un slam réclamant une plus grande attention portée à la jeunesse.

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