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Geneviève révèle ses astuces pour relever le grand défi du zéro déchet: "Ça peut surprendre les commerçants"

En Belgique, nous sommes d'assez bons élèves en matière de tri des déchets.

Le volume de nos déchets diminue d'année en année avec, à présent, 5 millions de tonnes produits par les ménages belges en 2016 contre 5,4 deux ans plus tôt.

Il faut dire que de plus en plus de communes se lancent dans le zéro déchet. Une initiative lancée l'an dernier en Wallonie.

Notre journaliste Bernard Lobet, a rencontré une famille qui a sauté le pas à Rosières (Rixensart).

Au mois d'avril 2018, Geneviève Robert, mère de deux enfants, a répondu favorablement à une demande de la commune de Rixensart, dans le Brabant wallon, pour vivre une expérience zéro déchet. L'objectif étant de diminuer le volume de ses poubelles pendant trois mois.


"On ne devient pas "zéro déchet" du jour au lendemain"

"On a été amené toutes les semaines à peser nos poubelles, à le communiquer et à indiquer toutes les initiatives prises pour aller vers le zéro déchet", explique-t-elle. "La grande leçon que j’en ai tiré, c’est qu’on ne devient pas "zéro déchet" du jour au lendemain car on a dans nos armoires et étagères des produits qui ont été achetés et qui prennent plus de temps à se consommer.

Elle explique que quand on décide de faire du zéro déchet, "on fait ses produits soi-même et on fait ses conserves (passata de tomates ou compote de pommes par exemple)"

Quand il n’y a pas d’alternatives à des produits déjà emballés, Geneviève essaye de privilégier l’emballage en verre, car cette matière se recycle quasiment à l’infini contrairement au plastique.


"C'est surprenant au départ pour les commerçants"

"On va essayer à ce moment-là d’acheter des produits tout fait mais en verre avant de récupérer les bocaux. C’est avec ceux-ci ou des sachets en tissu que je vais dans les magasins pour faire mes courses dans les grandes surfaces, magasins en vrac ou magasins bio. J’achète par ailleurs ma viande chez le boucher avec un bocal type weck. C'est surprenant au départ pour les commerçants se prêtent au jeu", confie-t-elle.

L'habitante de Rixensart fabrique également ce qu’on appelle des Bee wraps, des morceaux de tissu imprégnés de cire d’abeille. "Cela permet d’emballer les charcuteries et les fromages sans utiliser de papiers plastifiés. C’est lavable et réutilisable. Voilà comment on peut éliminer pas mal de déchets", conclut-elle.

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