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Le "train-poison" est de retour: des pesticides seront à nouveau pulvérisés à nouveau le long des chemins de fer

Le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel a de nouveau reçu l'autorisation d'utiliser des pesticides cette année afin d'éliminer les mauvaises herbes le long des chemins de fer flamands et bruxellois, ont fait savoir mercredi l'intéressé, l'Agence flamande de l'environnement (Vlaamse Milieumaatschappij) et peut-on lire dans le Moniteur belge. Deux fois par an, Infrabel fait circuler un train de désherbage (également nommé "train-poison" par ses opposants) afin de pulvériser des pesticides de manière ciblée.

STIB et SNCB peuvent également pulvériser

Le gestionnaire du rail peut donc utiliser des pesticides contenant du glyphosate pour éliminer les mauvaises herbes sur les lignes ferroviaires principales et quelques embranchements. La SNCB et la STIB peuvent, elles aussi, pulvériser des pesticides au niveau des faisceaux de voies des postes d'entretien de Schaerbeek et Forest ainsi que le long des voies de métro. La dérogation accordée vaut pour un an à Bruxelles et trois ans en Flandre, comme l'a déclaré la porte-parole de l'Agence flamande de l'environnement, Katrien Smet. Cette dernière ajoute qu'une évaluation annuelle est en vigueur et que les conditions sont devenues plus strictes qu'avant.

Consultations en cours en Wallonie

Ainsi, Infrabel ne peut pas pulvériser du glyphosate dans les sous-stations de traction et des restrictions supplémentaires existent pour les voies passant près des eaux de surface ou traversant des zones de protection des eaux souterraines. L'Agence flamande de l'environnement souligne qu'Infrabel s'efforce d'utiliser moins de pesticides et de chercher des alternatives. "Le gestionnaire du réseau peut entretenir une grande partie de ses actifs sans l'aide de pesticides", affirme Mme Smet. "Mais nous devons, pour certains endroits spécifiques, faire une exception pour des raisons de sécurité", précise-t-elle.

Infrabel souligne l'importance du désherbage des voies pour la sécurité ferroviaire et ajoute qu'il n'existe pas d'alternative efficace à échelle industrielle.

En Wallonie, où la dérogation actuelle est accordée jusqu'à la fin du mois de juin, les consultations sont toujours en cours.

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