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La situation est tendue autour du parc Maximilien dans la capitale où plusieurs dizaines de migrants sont installés dans des conditions sanitaires qui laissent à désirer.
Des riverains du parc Maximilien à Bruxelles se plaignent de la saleté, et la police demande aux migrants tous les jours, de quitter les lieux.
Ils sont au moins 300 à camper sur place, à proximité de la gare de Nord, Mais les conditions sanitaires ne sont pas toujours très bonnes.
Pour soulager leur situation, des bénévoles se mobilisent et leur offrent des repas plusieurs fois le jour, souvent le soir.
Un contrôle sanitaire de la nourriture par l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire n'est pas vraiment envisagé.
"Étant donné qu'on est dans le cas d'une initiative qui vise l'entraide et qui est basé sur de l'humanité, il n'y a pas spécialement à notifier cela à l'agence", note ce matin sur Bel RTL le porte-parole de l'AFSCA, Jean-Sébastien Wahlin.
"Il n'y aura pas de contrôle"
Il estime en revanche que la prévention est envisageable. "On peut servir dans la sensibilisation et donner des conseils aux personnes qui se poseraient des questions sur la conservation de certains produits, de certains types de denrées alimentaires avant d'aller porter le soir à ces personnes dans le besoin, mais au niveau de l'agence, il n'y aura pas de contrôle", précise-t-il au micro de Bernard Lobet.
Quant à la position de Théo Francken sur ce dossier, le secrétaire d'état à la migration est favorable, selon son cabinet, à un règlement à l'amiable. Il souhaite encourager les retours volontaires, sinon, il faut déposer une demande d'asile. Dans les autres cas, des retours forcés sont envisagés.
