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Les sangliers sont cernés. D’un côté par les chasseurs, d’un autre par 30 kilomètres de clôtures. Dans la zone est de ce périmètre un abattage massif a été organisé ce week-end afin d’éliminer les derniers survivants.
René Collin, ministre wallon de l’agriculture de la nature et des forêts, explique: "On a constaté qu’il y a toujours une croissance de l’épidémie et même une progression dans le massif forestier. On prend deux précautions supplémentaires ; installer des pièges, des enclos pour capturer les sangliers. Nous commençons à avoir de bons résultats."
Deuxième précaution, 15 kilomètres de clôtures supplémentaires le long de la frontière française de façon à protéger le territoire et faciliter la destruction de sangliers.
Le coût total de la gestion du virus serait compris entre 2 à 9 millions d’euros. Une aide de l’Europe a été demandée. Jusqu’à présent 288 sangliers infectés ont été découverts. Quatre mois après son apparition, le virus de la peste porcine africaine n’est pas encore totalement éradiqué en Wallonie.