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Par peur des attaques terroristes, certains commissariats ont fermé leurs portes au public

C'est l'une des conséquences de l'agression des deux policières de Charleroi. Certains commissariats qui ne disposent pas de sas de sécurité ont décidé de fermer leurs portes au public. Plus question donc d'y venir spontanément. C'est le cas notamment dans la zone de police de Hesbaye.  

Aux portes du commissariat de Donceel en province de Liège, les portes sont fermées. Les citoyens sont invités à se rendre au commissariat central. Suite à l’attaque terroriste des policières de Charleroi, pas moins de 7 commissariats sur les neuf de la zone ne sont plus accessible au public. Cette mesure vise uniquement les postes de police ayant aucun sas de sécurité. Jean-Marie Debroux, chef de corps de la zone de police Hesbaye: "J’ai pris la décision avec mes collaborateurs. Nous n’avons pas attendu d’instructions particulières. Etant donné les circonstances, je ne peux pas mettre en danger le personnel."


"Nous sommes à l’abri de rien"

Les policiers travaillent donc la porte fermée. Les contrôles sont renforcées et ce même quand les citoyens prennent rendez-vous par téléphone. Alain Hella, inspecteur principal du commissariat de Donceel, répondait aux question de Mathieu Langer pour RTL-TVi: "En fonction de l’appel qui a été enregistré, nous prenons contact, nous ouvrons la porte à cette personne. Bien entendu, nous nous renfermons après histoire que le public ne puisse pas avoir accès à nos locaux." Même pour la police de Hesbaye, dans cette zone rurale, la vigilance reste de mise. "Cette une zone relativement calme. Il n’y a pas de problème de radicalisme ici. Il faut savoir que Verviers n’est pas loin non plus. Nous sommes à l’abri de rien", ajoute Jean-Marie Debroux.

Pas question de verser dans la psychose, le chef de corps assure garantir la sécurité de ces hommes en attendant les décisions du ministère de l’intérieur.

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