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Impossible de monter dans plusieurs bus TEC: mais pourquoi sont-ils surchargés?

Depuis la rentrée de septembre, nous recevons énormément de témoignages d'usagers du TEC qui se plaignent de bus surchargés. Au point que certains voyageurs ne peuvent pas montrer dans les véhicules qu'ils souhaitent. Bel RTL a décidé de confronter la porte-parole du TEC Liège-Verviers, Carine Zanella, à ses usagers. Elle était avec Frédéric Moray sur une des lignes problématiques entre Herstal et Liège.

Carine Zanella a rencontré Angelo et sa mamie à l'arrêt de bus. Ils attendent depuis 20 minutes. Ils ont expliqué à la porte-parole que le bus précédent était plein. Ils ont dû renoncer à le prendre. Le jeune garçon a confié que cette situation se produisait régulièrement. Mais il n'est pas le seul: sur les 781 lignes du TEC, 38 sont touchées, selon un responsable de la société de transport. Souvent des lignes situées dans de plus petites localités, où de nombreuses personnes utilisent les transports en commun pour se rendre au travail ou à l'école.


Pourquoi les bus sont-ils particulièrement bondés en ce moment?

D'abord, les Tec enregistrent une forte hausse du nombre de leurs abonnés, en cette rentrée scolaire. Il y a plus de 6000 abonnés rien que sur le réseau Liège-Verviers. Une hausse très difficile à anticiper.

Ensuite, la rentrée génère souvent de nouveaux horaires de début de cours. Ces horaires ne sont pas communiqués par les écoles au préalable.

Il s'agit aussi un manque de moyens. Le TEC ne peuvent pas faire rouler plus de bus, parce que tout le parc disponible est déjà utilisé sur la route. Quelques centaines de nouveaux bus hybrides sont attendus dans les trois prochaines années. Ils pourraient soulager un peu le réseau, pour autant que le TEC aient le budget nécessaire pour engager des chauffeurs supplémentaires.

Pour finir, la plupart de ces bus ne sont pas totalement remplis. Mais la répartition des voyageurs dans les véhicules empêche certains d'atteindre le fond. C'est un phénomène qui est souvent présent au début des années scolaires.


Les TEC tentent de trouver des solutions

"Actuellement, on compte une trentaine de lignes qui subissent des surcharges. Sur une dizaine de lignes, on a trouvé des solutions. On a ajouté des renforts où on a pu mettre des bus articulés", a expliqué Carine Zanella.

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