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Le comédien Marcel Philippot, star de la série "Palace", est décédé à l'âge de 64 ans

Le comédien a été retrouvé mort à son domicile parisien, a précisé son agent.

Le comédien Marcel Philippot, connu pour son rôle de client mécontent dans la série des années 80 "Palace", repris des années après dans des publicités pour une compagnie d'assurances, est mort vendredi à 64 ans, a annoncé son agent Jean-Pierre Noël à l'AFP samedi.

Marcel Philippot a été retrouvé mort à son domicile parisien, a précisé son agent.

Comédien de théâtre, de cinéma et de télévision, formé au Conservatoire de Paris, il a joué des dizaines de seconds rôles, notamment dans des comédies comme "Brèves de comptoir" (pièce et film), "Le Schpountz" ou la série télé "Kaamelott". Il était membre de l'émission le "Petit théâtre de Bouvard" dans les années 80.


"Je l'aurai un jour, je l'aurai"

Il a principalement tourné avec Jean-Michel Ribes, créateur de la série humoristique "Palace", diffusée sur Canal+ et la Deux à la fin des années 80, où sa réplique "Je l'aurai, un jour, je l'aurai" est devenue culte pour toute une génération de téléspectateurs.

"Marcel Philippot était un être rare, avec beaucoup de délicatesse et de finesse, au-delà de sa fantaisie parfois burlesque. C'était un grand comédien, très élégant. Il va beaucoup nous manquer", a confié à l'AFP M. Ribes, dramaturge et directeur du théâtre du Rond-Point.

"Il était l'un des sociétaires de Palace, du Théâtre sans animaux et de Brèves de comptoir que nous avons joué sur scène à Paris et en tournée et au cinéma. Il était parfait en donnant la parole aux anonymes, en incarnant ce génie du peuple, celles et ceux que l'on n'entend jamais à la télévision et à la radio", a-t-il poursuivi.


"Même lorsque tu étais triste tu faisais rire les autres"

Marcel Philippot travaillait ces derniers mois sur un projet de pièce porté par le comédien et metteur en scène Arnaud Denis, pour qui il avait déjà joué au théâtre de la Huchette en 2016 dans "Le personnage désincarné".

"Tu étais un 'comédien britannique français'. Fin, subtil, exigeant, redoutable et incisif. Et surtout si drôle. Même lorsque tu étais triste tu faisais rire les autres. C'était ton premier plaisir. Donner de la joie aux autres. Cette joie qui t'avait fait faux bond, quelque part dans le tourbillon incohérent de l'existence", a salué Arnaud Denis dans un message publié sur son compte Facebook.

"Nous avons commis l'erreur de te cantonner, les uns et les autres, dans un certain répertoire, dans un certain emploi. C'est notre tragédie de manquer d'imagination, nous qui nous prévalons de servir l'imaginaire", a regretté le comédien.

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