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La Bourse de Paris à un cheveu des 5.900 points (+0,07%)

La Bourse de Paris a terminé sans direction (+0,07%) lundi, se rapprochant néanmoins des 5.900 points malgré les doutes planant sur le commerce international et une journée de manifestations particulièrement violente à Hong Kong.

L'indice CAC 40 a pris 4,12 points à 5.893,82 points, un nouveau plus haut en clôture depuis le 24 juillet 2007, dans un volume d'échanges faible de 2,5 milliards d'euros. Vendredi, il avait terminé à l'équilibre (-0,02%).

La cote parisienne a ouvert en léger repli avant d'osciller autour de l'équilibre, ce qui ne l'a pas empêchée de monter en séance jusqu'à 5.906,33 points, un plus haut depuis le 25 juillet 2007.

Nous observons "une assez bonne résistance du marché qui a atteint 5.900 points malgré un contexte sans nouvelles particulières et même plutôt rendu délicat par l'escalade de la violence à Hong Kong qui a fait baisser les Bourses asiatiques", a relevé auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance.

Le CAC 40 a ainsi poursuivi "sur sa dynamique" haussière, a-t-il ajouté.

Le climat s'est gâté lundi à Hong Kong, où un policier a blessé par balle un manifestant masqué tandis qu'un homme a été transformé en torche humaine, au cours d'une des journées les plus violentes et chaotiques en cinq mois de mobilisation prodémocratie.

L'optimisme sur le front commercial a lui aussi baissé d'un cran depuis les propos de Donald Trump vendredi, selon lesquels il n'aurait pas donné son accord à la levée de tous les droits de douane imposés à la Chine, tout en précisant qu'un accord commercial entre Pékin et Washington serait signé aux États-Unis.

Sur le terrain des données, l'inflation en Chine a atteint +3,8% en octobre en rythme annuel, soit son niveau le plus élevé depuis janvier 2012, sous l'impulsion notamment des prix du porc dans le contexte de la peste porcine africaine qui dévaste son cheptel.

En Europe, la production industrielle italienne, qui s'était redressée en août (+0,4%), est de nouveau repartie à la baisse en septembre, diminuant de 0,4% sur un mois.

L'économie britannique a quant à elle échappé à la récession au troisième trimestre, son produit intérieur brut (PIB) ayant progressé de 0,3% après s'être contracté au deuxième trimestre. Le rythme de croissance annualisé est toutefois le plus faible "en une décennie".

L'europhobe Nigel Farage, accusé de diviser le camp du Brexit, a en outre renoncé lundi à disputer aux conservateurs au pouvoir plus de 300 sièges lors des élections du 12 décembre au Royaume-Uni, retirant une épine du pied du Premier ministre Boris Johnson.

  1. Euronext CAC40

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