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Tempête de sable aux Canaries: Olivier, un Belge en vacances, raconte ce qu'il traverse

Le trafic aérien autour des aéroports de l'archipel espagnol des Canaries était très perturbé samedi soir en raison d'une tempête de sable en provenance du Sahara, ont indiqué les autorités.

Depuis la fin d'après-midi, il n'y a "ni arrivées ni départs" de l'aéroport de Grande Canarie, et "pas d'arrivées de vols nationaux et internationaux" dans les deux aéroports de l'île de Tenerife (nord et sud), a expliqué à l'AFP une porte-parole du gestionnaire aéroportuaire Aena. En revanche, des vols continuaient de pouvoir décoller de ces deux derniers aéroports.

La tempête "affecte aussi (les îles de) Lanzarote et Fuerteventura". Le gouvernement régional des Canaries a décrété dans un communiqué une "alerte au vent dans toutes les îles", avec des rafales qui pourraient aller jusqu'à 120 kilomètres/heure. L'épisode de 'calima' "durera plusieurs jours. Les concentrations de poussière africaine dans l'atmosphère seront importantes et réduiront la visibilité de manière très significative", souligne par ailleurs le gouvernement canarien.

De nombreux touristes belges s'y rendent durant les congés de Carnaval. C'est le cas d'Olivier qui est sur place pour les vacances. "Cela fait 30 ans que nous venons ici", a-t-il expliqué à notre journaliste Arnaud Gabriel. "C'est la première fois que cela arrive... Une telle tempête, beaucoup de rafales de vent".

Il nous montre la vue de son appartement: la piscine est désertée, les dégâts autour sont importants, les toitures se détachent.

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