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Le "cannibale des Pyrénées" s'échappe d'un hôpital psychiatrique et agresse Françoise: "Il était là pour me tuer"

Mercredi, "le cannibale des Pyrénées" est parvenu à s'échapper de son hôpital psychiatrique à Toulouse. Connu pour avoir tué un agriculteur nonagénaire, dont il a ensuite cuisiné et mangé le cœur et la langue dans un petit village de Haute-Garonne, l'homme a cette fois agressé une dame de 73 ans qui était en train de promener son chien.

L'individu était interné à l'hôpital psychiatrique Gérard-Marchant depuis le meurtre de 2013, dont il avait été déclaré irresponsable. Le média français La Dépêche rappelle que l'homme est un ancien militaire atteint d'un syndrome de stress post-traumatique. Depuis une mission en Afghanistan, il est ainsi sujet à un délire paranoïaque.

À peine sorti de l'hôpital psychiatrique, mercredi vers 22h, il s'en est pris à une passante en la frappant à coup de barre, soit le même mode opératoire qu'en 2013.

Il était là pour me tuer, j'en suis certaine

Au micro de RTL France, Françoise, 73 ans, qui promenait son animal de compagnie, raconte: "Je sortais pour promener mon chien, j'ai entendu quelqu'un courir. Je me suis retournée et c'était ce type qui arrivait avec un énorme bâton levé. Et là, il a commencé à me tabasser. J'ai hurlé, je me suis protégé la tête, parce qu'il tapait sur la tête, avec les bras."

Plusieurs passant sont alors intervenus et l'agresseur a directement été interné car son état n'a pas permis de le placer en garde à vue. "Des voisins sont sortis, il y en a un qui est descendu avec son fusil et qui l'a mis en joue. Alors il s'est arrêté, la police est arrivée, on l'a embarqué. Tout le monde estime que j'ai eu de la chance, parce qu'il était là pour me tuer, j'en suis certaine. Je ne comprends pas que ces types-là puissent s'échapper de l'endroit où ils sont, il y a un problème quelque part".

L'hôpital a réagi en indiquant que la fuite du cannibale avait provoqué "la mobilisation immédiate des équipes du centre hospitalier, puis celle des forces de l’ordre".

Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour "violences volontaires avec arme". Les enquêteurs veulent déterminer "les conditions dans lesquelles il est sorti". Une expertise psychiatrique a été demandée pour savoir si l'homme peut être entendu sur cette nouvelle agression.

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