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Athlétisme: l'AMA et l'AIU ne feront pas appel pour Christian Coleman

L'Agence mondiale antidopage (AMA) et l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) ont annoncé mercredi qu'elles ne feraient pas appel du cas Christian Coleman, le sprinteur américain blanchi lundi par l'Agence antidopage américaine (Usada) alors qu'il était menacé de deux ans de suspension pour trois manquements aux obligations de localisation en mois d'un an.

"L'AMA ne fera pas appel dans ce cas", a écrit l'instance dans un message transmis à l'AFP.

L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), organe de la Fédération internationale chargé entre autres de la lutte antidopage, a annoncé sa décision dans un communiqué.

Coleman, 23 ans, vice-champion du monde du 100 m en titre, a bénéficié d'une erreur commise par l'Usada dans la date d'enregistrement de son premier manquement, dû à une localisation imprécise de la part de l'athlète.

L'instance américaine avait initialement indiqué que Coleman avait contrevenu aux règles de localisation le 6 juin 2018, lorsqu'elle l'a constaté.

Mais la date a finalement été avancée au 1er avril 2018, au début du trimestre, lorsque l'athlète a rempli le logiciel Adams, comme le veut dans ce cas (un oubli de localisation ou une localisation imprécise) le règlement du standard international des contrôles et des enquêtes (ISTI) de l'AMA.

Les deux autres manquements de Coleman ayant eu lieu en janvier puis en avril 2019, le délai d'un an est dépassé et il ne peut pas être sanctionné. Le sprinteur le plus rapide de la saison pourra donc participer aux Mondiaux d'athlétisme de Doha (27 septembre-6 octobre) où il fait figure de favori du 100 m.

Le président de l'AIU David Howman, cité dans le communiqué de l'instance, a toutefois indiqué qu'"une révision du règlement ISTI est actuellement étudiée par l'AMA, et nous apporterions notre soutien pour un changement qui permettrait, dans le futur, de dater les défauts de localisation (oubli ou imprécision, ndlr) quand ils sont constatés et de ne plus les antidater."

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