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Colombie: sécurité de l'ex-président Uribe renforcée de crainte d'un attentat

(Belga) La sécurité du sénateur de droite et ex-président de Colombie, Alvaro Uribe, a été renforcée suite à des informations sur un projet d'éventuel attentat à son encontre, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur.

"Le 26 avril, le gouvernement, par l'intermédiaire de l'Agence nationale du renseignement, a été informé qu'un attentat présumé contre l'ex-président Alvaro Uribe serait en cours de préparation", a déclaré à la presse le ministre Guillermo Rivera. "Immédiatement, l'Unité nationale de protection et la police nationale ont pris des mesures pour renforcer le système de protection de l'ex-président", a-t-il ajouté. M. Rivera n'a pas précisé qui serait derrière ce projet d'attentat visant le leader du parti Centre démocratique (CD, droite), précisant qu'"il est important de ne pas révéler l'information pour ne pas faire obstacle à l'enquête en cours". L'ancien chef de l'Etat (2002-10), farouche opposant à son successeur Juan Manuel Santos et à l'accord de paix signé en 2016 avec la guérilla Farc, aujourd'hui désarmée, avait annoncé un peu plus tôt l'existence d'un projet d'attentat contre lui et remercié le gouvernement d'avoir renforcé sa sécurité. Dans un message publié sur le site web du CD, il avait affirmé que dans ce complot "seraient impliqués des criminels locaux et étrangers", sans en préciser les nationalités. Un précédent président Andrés Pastrana (1998-2002), aujourd'hui allié politique d'Alvaro Uribe, avait précédemment déclaré à Blu Radio que différentes sources l'avaient informé qu'il s'agitait de ressortissants cubains et vénézuéliens. M. Uribe, l'une des personnalités les plus protégées de Colombie, est très populaire dans son pays du fait de la politique de main de fer qu'il a fait appliquer contre les guérillas pendant ses deux mandats consécutifs. Réélu sénateur lors des législatives de mars dernier, il a été celui qui a recueilli le plus de suffrages avec un discours très critique de l'accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), reconverties depuis en parti politique sous le même acronyme. Il est en outre l'un des plus farouches opposants aux gouvernements du Venezuela et de Cuba, qu'ils qualifient de "dictatures". (Belga)

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