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Honduras: un millier de migrants prennent la route des États-Unis

(Belga) Un millier de migrants honduriens, organisés en deux caravanes distinctes, étaient en route mardi vers les États-Unis où le président Donald Trump a réclamé à nouveau la construction d'un mur pour empêcher l'immigration illégale.

"Nous fuyons le chômage, la violence et JOH" (le président hondurien Juan Orlando Hernandez), ont déclaré à l'unisson six migrants interrogés par l'AFP tandis qu'ils marchaient en groupe sur le bas-côté de la route. Répondant à un message sur les réseaux sociaux qui annonçait une "Caravane de migrants le 15 janvier", une première colonne de plus d'un demi-millier de personnes a quitté lundi soir sous une pluie battante la gare routière de San Pedro Sula. La deuxième ville du Honduras, à 180 km de Tegucigalpa, avait été fixée comme lieu de rendez-vous. Mardi à l'aube, un second groupe de quelque 500 migrants a aussi pris la direction de la frontière avec le Guatemala, première étape de leur longue marche vers les États-Unis. En majorité, ces migrants sont des hommes jeunes, mais des personnes âgées, des femmes et des enfants, certains dans les bras de leurs parents, sont aussi du voyage. Selon la police, quelque 200 migrants avaient déjà franchi la frontière avec le Guatemala, à Agua Caliente (nord-ouest) mardi matin. Un groupe a cependant été stoppé par les autorités honduriennes car leurs enfants n'avaient pas de passeport ou d'autorisation de sortie du territoire. Au total, une soixantaine de mineurs - dont certains avaient pu rejoindre la caravane à l'insu de leurs parents - ont été appréhendés à la frontière, selon la vice-ministre des Affaires étrangères, Nelly Jerez. Selon elle, la nouvelle caravane compte entre 800 et 1.000 personnes. Parallèlement, la police guatémaltèque a activé un plan "pour assurer la protection des droits humains des migrants sur les routes et dans les abris temporaires". Aux États-Unis, le refus du financement d'un mur frontalier par les Démocrates a provoqué le plus long "shutdown" (fermeture d'administrations fédérales) de l'Histoire. "Il n'y a qu'un mur, seulement un mur ou une barrière d'acier, qui assurera la sécurité de notre pays", a tweeté Donald Trump pour réclamer le financement de l'ouvrage. (Belga)

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