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La bachelière major de Polynésie a reçu des propositions à Paris, selon l'Enseignement supérieur

La bachelière major de Polynésie, qui se disait incertaine de son avenir d'étudiante faute de réponse positive des établissements sollicités via Parcoursup, a en fait reçu des propositions, à Paris, selon le ministère de l'Enseignement supérieur.

Ranitea Gobrait, qui a décroché son bac avec 20,32 de moyenne au terme de sa terminale S à Papeete, a affirmé samedi avoir été refusée dans tous les établissements parisiens dans lesquels elle a postulé, et rester en liste d'attente dans le lycée toulousain Pierre-de-Fermat pour une classe prépa d'ingénieurs.

Dans un communiqué publié sur twitter dans la nuit, le ministère de l'Enseignement supérieur souligne qu'"il ressort du dossier de cette bachelière que celle-ci a reçu et refusé plusieurs propositions d'admission, notamment dans des classes préparatoires aux grandes écoles qu'elle avait appelées de ses voeux, à Paris".

Sur place à Papeete, le directeur de la DGEE (direction générale de l’éducation et des enseignements), Thierry Delmas, a fait savoir à l'AFP que le choix de cette jeune fille "était un choix très ciblé d’établissements parisiens, bordelais, et aussi à Rennes. Et parmi ces choix-là, elle a été acceptée dans au moins un des lycées prestigieux de Paris", à Janson-de-Sailly.

"Elle a renoncé à la proposition d’un grand lycée parisien et a préféré s’inscrire à l’Université de la Polynésie en classe prépa scientifique", a-t-il ajouté.

Christophe Castaner, secrétaire d'Etat des Relations avec le Parlement, et patron de La République en marche a relayé, dans la nuit, cette information, tweetant : "Cette brillante bachelière a reçu et refusé plusieurs propositions, notamment dans des classes prépa appelées de ses voeux, à Paris. Elle peut, si elle le souhaite, être accompagnée par le Rectorat".

"Les équipes de Parcoursup et du vice-rectorat de Polynésie française se tiennent naturellement disponibles dans le cas où cette candidate solliciterait un accompagnement", a aussi précisé le ministère.

"Je trouve ça aberrant. Je ne suis pas la seule dans ce cas : il y a beaucoup de bons élèves qui subissent le fait d'être à Tahiti. Les grandes prépas nous ont laissés de côté, nous les îles d'outre-mer (...) Je trouve que c'est dommage de nous fermer les portes comme ça, on devrait nous laisser notre chance", avait regretté Ranitea Gobrait.

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