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Grogne des taxis: Uber va être légalisé à Bruxelles

Le projet de "plan taxi" n'est pas encore validé par le gouvernement bruxellois mais est déjà la cible de virulentes critiques de la part des représentants des taxis, peut-on lire jeudi dans L'Echo, La Libre Belgique et La Dernière Heure.

Le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a) a remis au gouvernement son Plan Taxi 2015-2019, dans lequel il envisage, selon La Libre Belgique qui a pu y jeter un oeil, de revoir la législation afin de légaliser les activités de la société américaine Uber sur le sol bruxellois.

Cette partie du Plan Taxi est sans nul doute celle qui fâche le plus le secteur des taxis, qui redoute cette forme de concurrence déloyale. "Ce plan alourdit fortement les obligations faites aux taxis officiels, mais ouvre la porte à d'autres opérateurs pour qui les exigences sont allégées, voire nulles et, de toute façon, incontrôlables", a dénoncé le Front commun des taxis et centraux radio de la Région bruxelloise.

Du côté du ministre, on affirme cependant avoir tenu compte de ces inquiétudes dans l'élaboration du plan.


Uber ne cesse de grandir dans le monde

Malgré des levées de fonds à répétition ces derniers mois, le controversé service américain de voitures avec chauffeur continue d'attiser l'appétit des investisseurs et a relevé d'un milliard de dollars le volume d'un tour de table en cours.

Une porte-parole du service a indiqué mercredi à l'AFP avoir augmenté le montant à 2,8 milliards de dollars suite à la demande. La forte participation "souligne la confiance des investisseurs dans la croissance d'Uber et ses priorités que sont UberPOOL (un autre service permettant de réduire le coût du trajet en regroupant plusieurs passagers dans la même voiture NDLR) et davantage d'expansion internationale", selon un communiqué envoyé par courriel.

D'après une source proche du dossier, ce montant de 2,8 milliards de dollars inclut 1,2 milliard de dollars de financements obtenus en décembre auprès de plusieurs investisseurs, ainsi qu'une prise de participation stratégique du groupe internet chinois Baidu le même mois pour 600 millions de dollars.

La valorisation totale de la startup reste pour sa part inchangée à environ 41 milliards de dollars, selon la source proche du dossier.

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