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Cet habitant d'Ecaussinnes N'EN PEUT PLUS d'être inondé: il réclame l'expropriation

La commune promet à cet habitant d'Ecaussinnes de faire des aménagements après plusieurs inondations qui ont touché sa maison : 4, rien que la semaine passée. La commune aimerait lui éviter des dégâts à l'avenir, mais il préfère qu'elle rachète sa maison et qu'elle l'exproprie. Aurélie et Henneton et Philippe Godin l'ont rencontré pour le RTL info 13 heures.

Les équipes de nettoyage sont au travail car vendredi, la maison était quasiment propre, avant une nouvelle vague de boue ce week-end. L'habitant a eu beau condamner une porte et construire un mur, elle a atteint un mètre.

"Moi je ne peux pas continuer à faire un bunker ici et monter des murs de 2 mètres de haut partout, se désole Thierry Harnie, sinistré. Si jamais un jour ça rentre, on va être inondés par l'intérieur. Je ne sais plus ce qu'il faut faire. Pour moi, la balle est du côté de la commune."

Celle-ci compte installer un dispositif pour bloquer les boues, ainsi qu'un bassin d'orage, mais l'habitant souhaite être exproprié d'un bien devenu invendable.

"Je ne vais pas me noyer à l'intérieur de la maison. Arrivé à un moment, je n'ai plus d'assurances, il n'y a aucune assurance qui veut m'assurer. Donc, ce bien est perdu, il ne sert plus à rien. Je ne vois plus qu'une chose : que la commune reprenne ce bien et fasse ce qu'ils veulent avec."


La commune ne veut pas exproprier

D'après Philippe Dumortier, l'échevin des travaux d'Ecaussinnes, c'est impossible.

"L'expropriation, c'est pour utilité publique, il faudrait encore qu'on puisse avoir une utilité publique. Ce qu'il nous demande, c'est un rachat. Alors, cela crée un précédent. Vous vous rendez bien compte que si on doit aller là-dessus, on va avoir toute une série de demandes et toutes les communes pourraient avoir ce genre de demande", explique-t-il.

Un bassin d'orage n'est pas envisageable à cet endroit. Il faut attaquer le problème en amont, dans les champs, pour éviter une répétition des dégâts. Mais l'agriculteur avait refusé de contribuer.

"Les moyens, c'est utiliser les moyens qu'ils ont : les arrêtés communaux et tout ça, mais ils n'ne n'ont rien à foutre. Les fermiers ne sont pas d'accord, déplore Thierry. Il faut d'abord sauver les gens, c'est comme ça que je le vois".

La commune promet d'être ferme. À l'hôtel depuis une semaine, la famille va devoir prolonger quelques jours, avec des craintes de voir de nouveaux orages mercredi.

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