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Corps d'un père et de sa fille calcinés retrouvés en février dernier à Blegny: l'autopsie confirme l'infanticide

Les analyses biologiques réalisées sur les corps calcinés d'un homme et d'une petite fille, retrouvés en février dernier dans une voiture à Blegny (province de Liège), confirment la thèse du suicide et de l'infanticide, a indiqué jeudi le parquet liégeois, confirmant une information de Sudpresse.

En février dernier, les pompiers de Liège avaient découvert les corps carbonisés d'un homme et d'une petite fille dans une voiture à Blegny. Le père de famille de 38 ans avait, semblait-il, mis fin à ses jours, emportant avec lui sa fille de deux ans qui se trouvait à l'arrière du véhicule. Dans un premier temps, l'autopsie des corps n'avait pas livré de résultat car ils étaient "trop calcinés", avait alors indiqué le parquet. Des prélèvements devaient être réalisés puis analysés et des devoirs d'enquête effectués mais la thèse de l'infanticide, suivi du suicide, était privilégiée par les autorités judiciaires.

Des analyses biologiques supplémentaires ont révélé que l'homme n'avait administré aucune substance à sa fille, ce qui signifie qu'elle était en vie quand le drame s'est produit et qu'elle n'avait pas été droguée: "Elle est décédée des suites de l'inhalation de fumées et de l'incendie en tant que tel", explique Renaud Xhonneux, premier substitut du procureur du Roi de Liège.

En ce qui concerne la thèse du suicide, "on n'a pas d'autres éléments qui nous permettent d'aller dans d'autres directions", ajoute le substitut. Il apparaît aussi qu'il y a eu un échange de SMS entre le trentenaire et sa compagne, dont il vivait séparé, avant les faits.

L'instruction n'est toutefois pas encore clôturée. Les résultats obtenus confortent donc la thèse du parquet.

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