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Les étudiants liégeois réclament un "service garanti" des bus en période d'examen, la réponse des syndicats est catégorique

À Liège, un mouvement de grogne inquiète les étudiants de l'ULg : celui annoncé par les syndicats qui appellent à la manifestation le 24 mai et à une grève générale un mois plus tard. Les étudiants s'estiment une fois de plus lésés en période d'examens. Alors ils demandent aujourd'hui qu'un service garanti des bus soit mis en place ce jour-là. Vincent Jamoulle et Julien Rawet sont allés les voir pour RTL info 13 heures.

Les bus en grève agacent toujours beaucoup de monde, et en période d'examens l'agacement monte encore d'un cran...

"On voit que ça se reproduit assez souvent. On a l'impression que ça tombe toujours pendant nos sessions d'examens", constate Geoffrey Dequinze, secrétaire de l'association royale des étudiants en médecine.

Laurent Radermecker, étudiant et administrateur à la "Fédé", va dans le même sens : "Les étudiants sont, entre guillemets, pris en otages, parce qu'ils ne savent pas se rendre comme prévu à leur session d'examen. C'est vraiment un stress en plus"

Le 24 mai et le 24 juin prochains, c'est reparti pour un tour. À Liège, plusieurs examens sont prévus à ces dates. Sur le campus du Sart Tilman, les gens se rendent massivement en bus. Ils demandent donc aux TEC de faire un geste: "Un service garanti, uniquement pour les lignes 48 et 58 pour amener au Sart Tilman, explique Laurent Radermecker. Pour le reste on respecte totalement le droit de grève, c'est juste pour ces deux lignes-ci qu'on demande un geste".

"Imaginez un système où on donnerait les horaires des différents examens qui ont lieu, ne serait-ce qu'au moins pour y acheminer les étudiants, et s'arranger sur base de ça. Je pense qu'on reste relativement à toute discussion", ajoute Geoffrey Dequinze.

Rester ouverts au dialogue, lorsque l'on parle de service garanti ou service minimum, les syndicats des TEC sortent leurs griffes. "On ne peut pas entrer dans ce genre de schéma malheureusement, commente Dona Balbo, secrétaire régionale CGSP-TEC. Comment allez-vous choisir les lignes? Comment allez-vous choisir les gens? Allez-vous empêcher certaines personnes de se mettre en grève? C'est très compliqué. Et ça, nous sommes absolument contre le service minimum, il faut le savoir".

La direction des TEC précise que dans le cadre du droit de grève, elle ne peut rien faire pour aider les étudiants. Le 24 juin, date de la grève nationale, 250 d'entre eux, en première BAC médecine et dentisterie devaient passer leur examen de sélection essentiel pour la poursuite de leurs études... L'examen a dû être reporté. 

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