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Tensions au CHR de la Citadelle à Liège: le personnel en grève les 1er et 2 février prochains

Le personnel du CHR de la Citadelle, à Liège, a décidé de faire en grève les 1er et 2 février prochains.

Réuni vendredi matin en assemblée, le personnel du CHR de la Citadelle a décidé d'une grève les 1er et 2 février prochains à la suite de la rencontre, jeudi après-midi, entre les syndicats et la direction. Celle-ci maintient en effet sa volonté de négocier uniquement sur la prime de 11% pour prestations inconfortables. Le personnel s'y oppose fermement et réclame une négociation sur l'ensemble des mesures qui le concernent directement, a indiqué vendredi en fin de matinée Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services Publics, au terme de l'assemblée du personnel.


En grève jeudi

Jeudi 25 janvier, le personnel de de l'hôpital était en grève. Dès 8h, des travailleurs s'étaient rassemblés dans le hall d'entrée afin de former un cortège pour rejoindre la place du Marché, au centre de Liège, via les rues Montagne Sainte-Walburge, de Bruxelles et la place Saint-Lambert. Ils étaient soutenus par des travailleurs de différentes institutions liégeoises.

"Nous estimons que les économies ne doivent pas être supportées une nouvelle fois par les travailleurs. On en demande toujours plus au personnel et plus vite, avec moins, alors qu'il est confronté à des patients présentant des pathologies de plus en plus lourdes. Patients auxquels on demande aussi de contribuer davantage au financement de l'hôpital. Nous disons NON au Crowdfunding! Il y a d'autres pistes à explorer", a expliqué Lina Cloostermans, secrétaire permanente CSC Services Publics.

Trois mesures d'économie touchent directement le personnel, à savoir la diminution des effectifs de 35 équivalents temps plein ; la réduction de la partie variable de la prime de fin d'année et le remplacement de la prime de 11% pour prestations inconfortables. "D'économies en restrictions, les conditions de travail du secteur ne cessent de se dégrader, menaçant réellement la sécurité des patients ! Régulièrement, les travailleurs signalent que la sécurité des patients est menacée, mais ils ne sont pas entendus. Ils ne veulent pas d'un drame", a détaillé la secrétaire permanente.

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