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Émoi à Philippeville: des élèves disent avoir été victimes de tentatives d'enlèvement, les écoles prennent des mesures

L'inquiétude se répand à Philippeville. Il y a quelques semaines, un jeune adolescent affirmait avoir été la cible d'une tentative d'enlèvement. Ce mardi, c'est Maëlle, une jeune fille de 12 ans, qui témoigne. Elle affirme avoir été suivie par un véhicule alors qu'elle se rendait à la gare à pied. "Elle a raconté qu'une voiture était stationnée le long du mur de l'école, et que lorsqu'elle est passée devant, la voiture s'est mise en marche, l'a dépassée et lui a coupé la route", raconte sa maman à nos confrères de la DH. "Ma fille a crié, puis a fait demi-tour pour rentrer à l'école comme elle était encore tout près".


Les écoles prennent des mesures

Les écoles fréquentées par les élèves, l'Institut Notre-Dame (IND) et l'Athénée royal, ont été rapidement prévenues. L'IND a demandé à ses éducateurs de passer dans les classes pour informer les élèves et leur donner quelques conseils en matière de sécurité. "On conseille aux étudiants d'être ensemble, d'être au minimum à deux, pour la sécurité. Ensuite, on demande aussi aux étudiants d'avoir un GSM sur eux pour pouvoir communiquer facilement", confie Céline Strappazon, éducatrice à l'IND.

L'IND a également envoyé un courrier aux parents pour les sensibiliser. "Si des parents doivent venir chercher leurs enfants, ou les autorisent à repartir plus tôt pour un rendez-vous médical par exemple, qu'ils viennent eux-mêmes rechercher l'enfant. Qu'ils soient sous leur surveillance. Ce sont tout simplement des principes de précaution habituels", explique Dimitri Decolnet, directeur adjoint de l'IND.


Des caméras à l'IND?

Les deux établissements ont pris des mesures, telles que la restriction des sorties anticipées. À l'IND, la direction envisage d'installer des caméras. "Une idée c'était de les placer près de l'entrée et de pouvoir vérifier les abords. C'est ici vraiment qu'a lieu la sortie des classes. Les images seraient enregistrées sur un serveur. Au besoin, on pourrait revenir sur ces images et revérifier ce qui s'est passé", indique Dimitri Decolnet.

Une information judiciaire est ouverte. La police cherche à vérifier les témoignages. En attendant, le parquet invite les parents et enfants à ne pas céder à la psychose.

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