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Malgré la mobilisation et l'opposition de nombreux riverains, la démolition du château de Noisy se poursuit. Ce matin, l'entrepreneur qui est en charge des travaux a tenu à s'expliquer et à justifier cette démolition très controversée ?
La démolition du château de Noisy, dans l’entité de Houyet, en province de Namur, a débuté lundi avec notamment le retrait de la toiture de certaines tourelles ainsi que de certaines pierres. La végétation située autour du château, composée de bouleaux et de broussailles, a par ailleurs été élaguée. L'entrepreneur dispose d'un délai d'un an pour terminer le chantier.
"Il a été vandalisé, de nombreuses pièces ont été volées, il n’y a plus de plancher, plus d’escalier, plus de porte, plus de chambranle"
La démolition se fait pièce par pièce et le plus proprement possible afin de valoriser les éléments qui peuvent encore l'être, a-t-il été expliqué lors d'une conférence de presse jeudi. "J'ai donné l'ordre de retirer ces toitures car depuis que nous sommes présents sur le site, nous sommes confrontés à la présence d'individus qui sont en infraction sur la notion de propriété privée. Récemment, une personne dormait dans la tour. À l'intérieur, il n'y a plus rien qui tient. Or, nous sommes désormais civilement responsables de ce qu'il se passe sur le site", a commenté l'entrepreneur Jean-Claude Castagnetti. "Il a été vandalisé, de nombreuses pièces ont été volées, il n’y a plus de plancher, plus d’escalier, plus de porte, plus de chambranle. C’est ce qui explique en partie la nécessité de la démolition. Il y a aussi une autre raison à cette démolition, c’est la sécurité, il y avait de nombreux visiteurs clandestins qui venaient escalader les murs, monter sur les toits, se filmer. Hier encore, il y avait des campeurs anglais autour du château alors que la démolition a déjà commencé", a ajouté notre journaliste sur place Olivier Pierre dans le RTLinfo 13H.
"Pour 5.000.000 d'euros, nous démontons le château pierre par pierre et nous les amenons chez l'acheteur, sans le remonter"
Devenue responsable du bien, la société chargée de la démolition a également annoncé qu'elle était ouverte à la vente du bien. "Pour 5.000.000 d'euros, nous démontons le château pierre par pierre et nous les amenons chez l'acheteur, sans le remonter", a lancé Réginald Roten, directeur de la société chargée du chantier. À moins qu'un acheteur potentiel ne se manifeste, la société dispose d'un délai d'un an pour terminer le chantier de démolition.
