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Polémique à Viroinval après un incendie: "Si les pompiers français étaient intervenus en premier, peut-être que la maison serait encore là"

Hier, un incendie a détruit une maison à Viroinval, près de la frontière française, heureusement sans faire de victime. Mais aujourd'hui, beaucoup de riverains s'interrogent. Ils regrettent que les pompiers français, qui étaient beaucoup plus proches du feu que leurs collègues belges, ne soient pas intervenus plus tôt. Le problème, c'est qu'ils n'en ont tout simplement pas le droit. Jimmy Meo, Patrick Lejuste et Benjamin Martinet se sont rendus sur place pour le RTL INFO 19H.

La cause de l’incendie survenu à Viroinval serait un simple mégot de cigarette, probablement jeté sur le bord de la route par un automobiliste. Il serait à l’origine d’un simple feu de broussaille. Les pompiers de Couvin, en charge de la zone, ont été immédiatement prévenus, mais ils sont basés à 20 kilomètre du départ de feu. "Nous sommes intervenus, du poste de Couvin, de Philippeville et de Dinant, mais malheureusement, l’habitation et la voiture étaient complètement en feu, quand nous sommes arrivés", précise Peter Van Trimpont, commandant des pompiers de la zone de secours DINAPHI.


Pourquoi les pompiers français n'interviennent-ils pas directement?

En trente minutes, le délai d’intervention, les flammes ont atteint la charpente de cette maison te ont tout dévasté. Aujourd'hui, les riverains s’interrogent : ils ne se situent qu’à quelques dizaines de mètres de la frontière française. La première caserne de pompiers n’est distante que de 3500 mètres. "A partir de trois heures et quart, il n’y avait toujours pas les pompiers qui étaient là, après 15 minutes. Donc j’ai décidé de reprendre mon téléphone, et de demander aux pompiers français d’intervenir", dit une habitante de Mazée, dans l’entité de Viroinval.
E problème, c’est que ce sont les Belges qui sont intervenir en premier, et le cas échéant, demander du renfort aux voisins français.


"Peut-être que la maison serait encore là actuellement"

C'est une aberration pour ce quartier collé à la France: "C’est un début de feu de broussaille qui s’est passé là, tous les voisins ont essayé de l’éteindre. Moi je pense que si les pompiers français étaient intervenus en premier, peut-être que la maison serait encore là actuellement", ajoute la voisine.

Aujourd'hui, personne n’était disponible à la caserne de Vireux pour répondre à nos questions.

Heureusement, les occupants ont pu quitter les lieux pendant l’incendie, qui n’aura fait aucun blessé.

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