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Ce Belge a travaillé sur "Mission Impossible 7": "Un Liégeois qui parle anglais avec l'accent, ça a fait rire beaucoup de gens"

"Un seul conseil: pas d'accident", lance Tom Cruise, l'acteur principal sur le tournage du dernier Mission Impossible. Une ligne directrice suivie à la lettre par la vingtaine de cascadeurs présents sur le tournage. Pierre-Yves Rosoux, sprimontois d’origine, est l’un d’entre eux. Mais alors, ça donne quoi un Liégeois sur un plateau de cinéma hollywoodien? "Ça donne un Liégeois qui parle anglais avec l'accent. Ça a fait rire beaucoup de gens et je les comprends", plaisante le cascadeur.

Dans le film, il y a une scène où Tom Cruise au volant d'une voiture zigzague entre les véhicules dans les rues de la capitale italienne, le tout, les mains attachées. Pour réaliser cette séquence en plein cœur de Rome, plusieurs rues ont dû être bloquées. Coût total: 200.000 euros la journée, pour un tournage de 35 jours dans la ville.

Ce n'est désormais plus un secret, le comédien américain réalise ses cascades seul. Pierre-Yves a participé à la scène depuis une des voitures qui encercle Tom Cruise, il raconte: "J'étais là sur les tournages avec les menottes, je l'ai vu rouler, il est vraiment menotté donc ce n'est vraiment pas facile, il doit faire tout à une main."

La rigueur est de mise

Travailler avec ce monstre du cinéma, c'est un rêve. Mais attention à ne pas se la couler douce. "C'est un patron et un acteur. Quand vous arrivez sur le plateau, il est là avant vous et il part après. Quand quelqu’un se loupe, ça peut arriver une fois, deux fois, trois fois, après, c'est fini", raconte le Belge.

Dans le septième épisode de la saga, le comédien incarne Ethan Hunt. Lui et son équipe doivent traquer une nouvelle arme, qui menace toute l'humanité. Chaque scène, chaque cascade est travaillée au millimètre près. Comme dans ce passage du long-métrage où il se lance dans une course folle à moto qui se conclut par un saut en parachute. Une des cascades les plus dangereuses de la carrière du comédien de 61 ans. 500. C'est le nombre de sauts en parachute qu'il a fallu pour arriver à ce résultat.

Impressionnant, même pour ses collègues. "Même si on a l'habitude, on est intimidé donc on a plutôt tendance à faire semblant de ne pas le croiser pour ne pas le déranger parce qu'il ne faut pas oublier que c'est aussi un producteur", explique Pierre-Yves Rosoux. Mais Tom Cruise reste un être humain comme les autres: "On s'est fait gentiment engueuler. On nous a dit 'quand vous le croisez, vous pouvez lui dire bonjour'."

Mission Impossible: Dead Reckoning sort en salle ce mercredi… avec un tout petit goût de Belgique.

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