"J'ai attendu 23 ans avant d'avouer": Angèle se confie sur son orientation sexuelle… et se fait violemment tacler

Ce samedi, Angèle était l'invitée des Rencontres du Papotin sur France 2, cette émission durant laquelle une célébrité est interviewée par des journalistes porteurs de trouble du spectre autistique. Les entretiens sont toujours plein de surprises et la Belge s'est prêtée au jeu. Pudique comme on la connaît, la chanteuse n'a pas voulu révéler si quelqu'un partageait actuellement sa vie. Pour autant, quand les journalistes l'ont interrogée sur ses orientations sexuelles, elle n'a éludé aucune question. "Je dirais que je suis pansexuelle. Je peux tomber amoureuse d'un garçon, d'une fille, d'une personne non-binaire ou transgenre", dit-elle. L'interprète de Bruxelles je t'aime continue: "Le sentiment amoureux, avoir des papillons dans le ventre, que ce soit avec une fille ou un garçon, c'est la même chose pour moi."

Le sujet semble fasciner les journalistes présents. Un d'entre eux lui demande pourquoi elle n'a pas informé sa grand-mère de son orientation. Elle répond sobrement: "Parce que je ne savais pas tout de suite." Avant d'ajouter: "Entre ce qu'on ressent et ce qu'on s'avoue, il peut se passer des années. J'ai attendu 23 ans avant d'avouer que j'étais amoureuse d'une fille. C'était la première fois que c'était clair avec une femme. Là, je n'avais plus envie que ce soit un secret. Quand j'étais enfant, je n'avais pas envie de m'attarder sur les sentiments que j'avais pour une fille. J'avais l'impression que ce n'était pas normal, les gens le pensaient aussi."

L'artiste accusée de transphobie

Si le discours d'Angèle respire l'ouverture d'esprit pour beaucoup, certaines personnes sur les réseaux sociaux crient à la transphobie. Ce qui pose problème? Le fait que l'artiste différencie la bisexualité de la pansexualité. Ainsi, elle sous-entendrait que les personnes transgenres ne sont ni hommes ni femmes, mais feraient partie d'un "troisième genre". "Comme si on ne répétait pas assez souvent que l'existence même de la pansexualité est intrinsèque à la transphobie", peut-on lire sur Twitter, ou encore: "C'est un peu offensant". Plusieurs internautes montent au créneau et certains vont même jusqu'à insulter la Belge.

Heureusement pour la chanteuse, ces commentaires se noient dans une multitude de remarques positives et de soutien. Reste à voir si elle répondra à ses détracteurs.