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Sur le plateau de Quotidien de Yann Barthès, le chanteur s'est justifié sur la polémique de son départ au Portugal pour des raisons fiscales.
Face à Yann Barthès, Florent Pagny a tenu à remettre les choses au point hier dans Quotidien. Il assume ce qu'il fait et tient à expliquer clairement comment les choses se sont passées.
Il a d'abord expliqué qu'il payait et avait toujours payé des impôts en France. "Tout ce qui est prestation, c'est-à-dire toutes les performances qu'on peut faire sur le territoire français, est assujetti à l'impôt français, au taux français", a expliqué l'artiste, deux exemple à la clé : "Quand je suis sur le fauteuil rouge de The Voice, quand je suis sur scène", il paye des impôts en France.
Cela fait des années qu'il continue, en tant que Français, à assumer son devoir : "Je paye des impôts en France. J'en ai toujours payé". Il va continuer à le faire en partie, mais en vivant au Portugal, 30% de ses revenus, correspondant aux droits d'auteurs touchés lors de la vente d'albums, seront soumis à l'impôt au Portugal.
"C'est légal!"
"Ça va, les mecs, on a assez donné ! Si on ne peut pas en profiter pour se la faire un peu plus belle, excusez-nous ! Je ne vois pas où est le mal si c'est légal. Je fais pas de fraude", a-t-il argumenté, assurant qu'il n'était pas un hors-la-loi en faisant ce choix, et rappelant que par le passé, les huissiers avaient débarqué chez lui pour lui prendre ses meubles, et que cela s'était soldés par deux procès qu'il a gagnés.
Dans cette interview, il évoque aussi les sommes astronomiques qu'il paye aux impôts français : "tous les ans, c'est des petits chèques de 300, 500, un million. Tant mieux, ça veut dire que je gagne de l'argent, donc j'en suis très content", mais parfois, ça dépasse le million d'euro explique-t-il, rappelant aussi d'où il vient, et qu'il a tout construit par lui-même.
"C'est un traître"
Il apporte une précision encore, par rapport au journaliste du Parisien qui a révélé l'affaire : "C'est un traître", affirme-t-il. Même s'il dit assumer totalement et prêt à s'expliquer, il avait tout de même précisé à ce journaliste que c'était "du off" et il n'était pas censé mettre cette partie de l'entretien en ligne.
Enfin, dans cette interview, Florent Pagny insiste sur son côté globe-trotteur, voyageant toujours entre la Patagonie, les Etats-Unis, le Portugal et la France: "Finalement, je pourrais être résident de nulle part, mais les Français ils t'obligent à avoir une résidence, donc à la fin tu prends la portugaise, elle est plus sympa", dit enfin le chanteur.
