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Niska donne sa définition du "rap Sale" dans le RTLINFO avec vous (vidéo)

Niska vient de sortir son nouvel album "Mr Sal". Pour ce troisième opus, le rappeur de 25 ans a collaboré avec Booba, Ninho, Koba LaD, Skaodi et Heuss L'enfoiré. A peine une semaine après avoir dévoilé les 18 titres, l'album rencontre déjà un énorme succès auprès du public. L'artiste français originaire d'Évry, a répondu aux questions d'Olivier Schoonejans sur le plateau du "RTLINFO avec vous", ce vendredi 13 septembre.


Comment faites-vous pour que vos mélodies restent en tête, même pour les gens qui ne sont pas fans de rap à la base ?

Il faut que moi-même, je devienne accro. J'essaie que ça me rende addict. À partir du moment où ça fait l'effet sur moi, je me dis que ça le fait pour les autres.


Est-ce qu'il y a des moments où ça ne fonctionne pas ?

Ca peut arriver qu'on se loupe, ça reste de l'art. Mais quand ça ne loupe pas, c'est lourd.


Comment peut-on expliquer le message de vos chansons à des personnes qui ne vous connaissent pas particulièrement ?

Le message, c'est l'endurance. Il faut persévérer. C'est le combat de la vie, de passer de rien pour obtenir son rêve. Pour moi, c'était de devenir chanteur aujourd'hui.


Le rêve est-il atteint ?

Un peu... quand même (rires)


 

Votre album s'appelle Mr Sal. Vous dites: "Je fais du rap sale". Qu'est-ce que c'est du rap "sale"?

Contrairement à ce qu'on peut penser, quand je dis du "rap sale", ce n'est pas péjoratif, c'est plutôt "mélioratif". C'est dans le sens où "sale" pour nous, c'est quelque chose d'authentique, quelque chose de vrai, de réel. C'est plus ça en fait le "sale". Donc, quand moi je dis que je fais du "rap sale", c'est du rap vrai, du rap authentique.


Du rap qui parle de ce qu'on vit ?

Voilà, c'est ça. C'est quelque chose qui raconte ce qu'on vit.


Quand on ouvre votre album "Mr Sal", on entend un petit effet assez amusant ("Méchant, Méchant"). Est-ce que vous êtes "méchant" Niska?

Non (rires) Méchant, c'est le gimmick. Ca claque, ça ramène un côté hardcore.


Quel message voulez-vous délivrer ?

Le message de la réussite. Je veux montrer aux jeunes que tout est possible, qu'il n'y a pas de barrière, qu'on n'est pas emprisonné tant qu'on est libre, on est capable de réussir.


Vous êtes aussi très connu pour la chanson "Réseaux"... Le fameux "Pouloulou". Je vous avoue que quand je vais chercher mes enfants à l'école primaire, je n'entends que ça dans la cour de récré. Est-ce que vous vous rendez compte que vous touchez de très jeunes enfants de 8 ou 10 ans ?

Oui, même sur mon fils qui a 9 ans. Je vois que même avec ses amis, il chante les trucs et tout. Je vois que même les enfants se sentent concernés.




Qu'est-ce que ça vous fait d'être suivi par des gens si jeunes ?

Ca fait peur quand même parce qu'ils sont jeunes. Je me demande s'ils comprennent le sens de ce que je raconte.


Ils ne comprennent sans doute pas tout, mais ils comprennent le rythme et le message (...) Que signifie "Charo"?

Charo, c'est la détermination. On ne lâche pas. Il y aura sûrement des moments d'échecs, mais il ne faut pas lâcher. On devient toujours plus fort.

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