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Johnny Hallyday a enregistré 50 albums studio et vendu plus de 100 millions de disques en près de 60 ans de carrière. Pourtant son train de vie d’éternel flambeur lui a laissé très peu de cash. Il dépensait entre 200 et 400 000 euros et pendant des années ses maisons de disque lui avançaient de l’argent sur des albums qui n’étaient pas encore sortis. Son héritage est ainsi surtout constitué de biens immobiliers et de revenus futurs.
Coté immobilier, Johnny Hallyday possédait trois maisons. Celle de Marnes, la coquette près de Paris, mis en vente pour 25 millions d‘euros mais qui n’a pas encore trouvé preneur. La villa Jade de Saint Barthelemy dans les Antilles n’est pas à vendre, mais elle se loue 4200 euros la nuit. Quant à sa résidence principale depuis 2013 dans le quartier de Pacific palissade à Los Angeles, elle est estimée à 10 millions d‘euros.
Ses héritiers toucheront ses droits pendant 70 ans
Pour les droits sur ses chansons, des droits d’interprètes et d’édition, ils concernent essentiellement les albums produits depuis 2003 et sa rupture avec Universal. Il s’est alors trouvé privé du catalogue de ses débuts. Il a donc réenregistré en live plusieurs de ses tubes mythiques pour ne pas tout perdre. Selon la loi française, ses héritiers toucheront ses droits pendant 70 ans, à partir de la date de commercialisation des chansons, donc pour l’album posthume qui va paraitre en 2018, les droits courront jusqu’en 2088. Jade aura 83 ans et Joy 79.
Là il y une petite mine d’or, car Johnny touchait de 2 à 4 euros par disque. Or par exemple l’album de reprise "On a tous quelque chose de Johnny", s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires, donc au moins 600 000 euros de royalties pour Johnny.
Pour les prochaines années les experts tablent sur des revenus réguliers de l’ordre de 1 à 2 millions d’euros par an. Une confortable rente qui visiblement vaut bien une querelle d’héritage.
