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Invité de l’émission Vivement dimanche, Samuel Le Bihan était venu parler de son roman, Un bonheur que je ne souhaite à personne, dont la sortie est prévue pour le 31 octobre. Il y raconte l’histoire d’une maman, Estelle, qui apprend que son fils cadet, Victor, est autiste et décide de fonder une association pour proposer des solutions d’encadrement pour ces enfants, autres que la structure psychiatrique.
Le début de l’histoire, c’est en fait la sienne et celle de sa fille de 6 ans et demi, Angia : "Il se trouve que ma fille est autiste, a-t-il confié avec émotion sur le plateau de Vivement Dimanche. Et je n'étais pas capable d'en parler, de témoigner de ma vie personnelle parce que je trouve que je suis plutôt chanceux, hélas, dans mon parcours parce que j'ai la chance d'avoir un très bon réseau et d'être très vite aidé."
Voilà pourquoi, aujourd’hui, son combat le mène à parler de sa propre expérience et ses rencontres pour "parler de ces femmes qui ont monté des associations, qui ont fait avancer la France, qui ont fait avancer les choses", a-t-il encore expliqué à Michel Drucker.
Il y a quelques mois, il avait évoqué cette connaissance de l’autisme d’un point de vue personnel en tant que vice-président et porte-parole de la plateforme Autisme info service. "L'autisme est un trouble que je connais bien, car il touche ma famille de près. J'en sais les difficultés, et toute la réalité. Jusqu'à présent je parrainais certaines associations, j'intervenais à l'occasion de conférences ou d'événements", avit-il alors confié à L'Express. Cette fois, il a parlé de sa fille et de son combat, avec émotion mais toujours avec énormément de pudeur.
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