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"J'étais en train de crier sur le prince Harry": cette vive altercation entre le duc de Sussex et l'auteur de ses mémoires

Pour la rédaction de ses mémoires, le prince Harry a fait appel à J. R. Moehringer, un journaliste et auteur américain. Ce dernier s'est confié au New Yorker. Visiblement, l'écriture de Spare n'a pas toujours été une partie de plaisir. Si la collaboration entre les deux hommes s'est bien passée, des tensions sont apparues. "J'étais exaspéré par le prince Harry", lance l'écrivain en faisant référence à nuit de l'été 2022.

Il est deux heures du matin quand l'Américain et le Britannique se prennent le bec. J. R. Moehringer raconte: " Ma tête battait la chamade, ma mâchoire était serrée et j'ai commencé à élever la voix. Et alors qu'une partie de moi était encore capable de sortir de la situation, j'ai pensé que tout cela était très bizarre. J'étais en train de crier sur le prince Harry. Puis, alors qu'Harry commençait me répondre, que ses joues rougissaient et que ses yeux se plissaient, une pensée éclair m'est venue : "Wouah, tout pourrait se terminer ici"."

Diana prise à partie

La pomme de la discorde? Un passage du bouquin qui tenait à cœur au frère de William que le prête-plume trouvait inutile au récit. Cet extrait portait sur un exercice militaire intensif, atroce pour le prince qui a été "capturé par des prétendus terroristes". Une simulation extrême pendant laquelle le duc de Sussex a été "cagoulé, traîné dans un bunker, battu et affamé". Le but de la manœuvre: déterminer s'il avait un mental suffisant pour survivre à un réel kidnapping en zone de guerre.

Pendant l'exercice, un des faux ravisseurs s'est attaqué à la défunte mère d'Harry, la princesse Diana. "Harry a toujours voulu conclure cette scène par une chose qu'il a dite à ses ravisseurs, un retour qui me semblait inutile et quelque peu absurde", témoigne le lauréat du prix Pulitzer. Il se souvient de l'appel tendu qu'ils ont eu: "Il a expiré et expliqué calmement que, toute sa vie, les gens avaient déprécié ses capacités intellectuelles, et que cette répartie prouvait que, même après avoir reçu des coups de pied et de poing et avoir été privé de sommeil et de nourriture, il avait encore toute sa tête." Le hic? Le biographe n'est pas du même avis. Après de longs échanges, il a finalement gain de cause.

Le passage ne paraîtra jamais. On ignore encore la réponse que le renégat des Windsor a donnée à la personne qui s'est attaquée à sa mère et dont il est si fier.

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