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Dossier royal: qui est Astrid? Une princesse amoureuse

Le fils d’Astrid entre dans la lumière. Joachim est très amoureux. Le prince vivrait même une belle histoire depuis de longs mois avec une jolie Espagnole nommée Victoria Ortiz Martinez-Sagrera. On parle déjà d’un mariage à Cordoue, dans la chaude Andalousie d’où est originaire la jeune fille. On a aussi appris que les jeunes gens s’étaient connus à l’université Bocconi de Milan. Joachim travaille dans la finance et Victoria se passionne pour la mode.

Tout cela, on l’a découvert dans la presse, notamment à travers nos confrères de Sud Presse. Mais ne comptez pas (encore) sur Astrid pour confirmer. La princesse a adopté une devise dont elle a fait sa règle de vie : "pour vivre heureux, vivons caché". N’oublions pas qu’elle a révélé la love-story du prince Amedeo son aîné au dernier moment, lors de l’annonce de ses fiançailles avec Lili Rosboch. On est loin du déchaînement des tabloïds en Angleterre !


Astrid, la princesse (trop) sage

Retour sur les jeunes années d’une princesse discrète. Astrid fut une princesse sage. Investie dans le mouvement des guides, étudiante discrète à la Vierge Fidèle, elle suivit des cours d’histoire de l’art à Leyde et fréquenta l’Institut d’études européennes de Genève. Elle fut également volontaire dans des hôpitaux de l’État du Michigan. Bref, le cursus sans faute mais très discret d’une princesse née dans la famille royale mais à l’écart de l’attention médiatique.

Pour autant, la princesse forgeait déjà son caractère. Il y avait d’abord ce prénom mythique d’Astrid qu’il lui fallait porter en rendant hommage à la grand-mère qu’elle n’avait jamais connue. Puis, elle fut confrontée à la mésentente de ses parents et résolut de bâtir plus tard un mariage et une vie familiale en toute harmonie.


Astrid la princesse qui déteste les magazines people
 

Ne comptez pas sur elle pour faire la une des magazines à sensation. Avec la princesse Astrid, les journalistes ne tiennent pas une proie de choix pour les pages potins des magazines. Dans sa jeunesse, la princesse semblait plus attirée par les tenues "sport" que par les belles toilettes. Elle ne cultivait en rien le style « élégance à l’italienne » qui était celui de sa mère. On ne lui connaissait ni passion, ni frasques, ni amour caché. Contrairement à d’autres membres de la dynastie, la princesse ne se sentait pas l’âme d’une rebelle mais elle savait déjà très bien le sens qu’elle voulait donner à sa vie.

À une époque où les princes commençaient à tomber amoureux de top models et où les princesses allaient s’enflammer pour leurs moniteurs de gymnastique, l’histoire d’Astrid pouvait apparaître comme légèrement anachronique, presque décalée. Comme à la grande époque de l’histoire royale, tout commença par un bal donné par ses parents au Belvédère en l’honneur de ses dix-huit ans. Astrid avait croisé le regard de celui qui n’allait plus quitter ses pensées. Et pour ne rien gâter, il ne s’agissait pas d’un membre de la sécurité ou d’un acrobate, non, l’heureux élu était un authentique prince ! Fils de l’archiduc Robert d’Autriche-Este et de l’archiduchesse née Margherita de Savoie-Aoste, l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este était encore inconnu du grand public, il n’en était pas moins un prince dans la plus grande tradition Habsbourg. La princesse s’arma de patience, ce serait avec cet homme qu’elle désirait faire sa vie.

 
La princesse Astrid toujours amoureuse de son Lorenz 

33 ans plus tard, Astrid est la femme d’un grand amour. Quatre ans avaient passés depuis le fameux bal, Astrid avait vingt-quatre ans mais sa résolution n’avait pas été entamée par les années, elle allait unir son destin à celui de son Lorenz. Il se trouva bien des mauvaises langues pour affirmer qu’une pareille union n’était pas sans risque. Par le passé, les mariages Habsbourg n’ont pas toujours porté bonheur. Mais la différence, cette fois, c’était qu’il s’agissait peut-être d’une prestigieuse union dynastique mais d’abord d’un authentique mariage d’amour.

Le 22 septembre 1984, l’église Notre-Dame du Sablon retrouva un faste qu’elle n’avait plus connu depuis bien longtemps. La jeune femme irradiait de bonheur et tentait, pour la première fois, de se départir de sa timidité coutumière. Sa robe (très années 80) était signée Louis Mies et la couronne de fleurs blanches lui conférait un air romantique. Certes, la princesse manquait encore d’assurance mais chacun sentait qu’Astrid allait devenir une femme.


La princesse Astrid ? Une maman louve !
 

Elle protège ses enfants et veille sur leur vie privée. 

Dès son mariage, le destin d’Astrid allait se trouver irrémédiablement uni à celui de Lorenz au point d’en faire un des couples les plus unis du gotha. Les deux conjoints partageaient non seulement l’amour mais aussi une vision commune de l’existence, des valeurs de foi et de famille. De fait, au-delà du mariage, ce fut surtout la maternité qui allait transfigurer la princesse. Les naissances d’Amedeo (1986), de Maria-Laura (1988), de Joachim (1991) et de Luisa-Maria (1995) complètent le tableau de famille harmonieux des Habsbourg-Este. Il semble que l’arrivée de Laetitia Maria, huit ans plus tard, fut une surprise mais elle procura une joie intense au couple.

Un couple fort et une vie de famille qui prend le pas sur tout le reste, cela semble être la recette du bonheur qu’Astrid veut transmettre à ses enfants. Pas question de soirées jet-set mais plutôt des rallyes où se côtoient les membres de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie. Tout cela possède un petit côté ‘old school’ mais c’est aussi très rassurant pour une maman qui sort ses griffes si on s’attaque à ses enfants. Une chose est sûre, la jeune princesse qui saluait la foule de manière un peu maladroite à la sortie de Notre-Dame du Sablon est bien loin !

Retrouvez Patrick Weber, chroniqueur royal, tous les soirs dans "On refait le monde" sur Bel RTL à 18h30 heures et dans Place Royale sur RTL-TVi.

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