Accueil Sport

Hans Vanaken avant Belgique-France: "Il est temps de décrocher un titre"

La Belgique affrontera la France  jeudi (20h45 à Turin) en demi-finale de la Ligue des Nations. "C'est une chance pour la Belgique de gagner un premier trophée. Nous devons viser la victoire. Ce seront deux beaux matchs", a déclaré Hans Vanaken lundi en conférence de presse à Tubize au premier jour du rassemblement des Diables Rouges.

"Nous avons montré en septembre contre la République tchèque et l'Estonie que nous sommes en bonne forme", a analysé Vanaken. "Nous savons quoi faire. Nous sommes avec le coach depuis longtemps, nous avons les idées claires: il est temps de décrocher un titre".

Le double Soulier d'Or ne pense cependant pas qu'il s'agit de la dernière occasion pour cette génération. "En 2022, il y a la Coupe du monde au Qatar. Je pense que ce groupe peut encore jouer un rôle pendant quelques années." Vanaken n'était pas là lors de la précédente confrontation avec la France, la demi-finale du Mondial perdue en 2018. "Je ne pense pas que la rivalité entre les deux équipes soit plus grande depuis", estime-t-il. "Nous devons être prêts à performer au haut niveau. Nous sommes prêts pour cela. Nous avons fait une bonne campagne le mois passé et des joueurs reviennent."

Le mois passé justement, Vanaken s'était particulièrement illustré, avec un but et un assist lors de la victoire 2-5 en Estonie et deux passes décisives lors du succès 3-0 sur la République tchèque. "J'ai montré au sélectionneur que j'étais prêt", a indiqué Vanaken. "Je suis actuellement dans une bonne forme. Après ces matchs, j'ai engrangé de la confiance, y compris pour les matchs de Ligue des Champions avec Bruges. Nous verrons si j'ai l'occasion de jouer. Je ne pense pas que je serai déçu si je ne suis pas titulaire contre la France. Il y a tellement de qualités ici. Ce n'est pas un scandale de se retrouver sur le banc."

Vanaken peut compter sur un atout: sa polyvalence. "C'est positif de pouvoir jouer à plusieurs positions. Contre la Tchéquie, je n'étais pas un ailier, plutôt un 10 qui évoluait entre les lignes. Contre l'Estonie, je jouais en 8", résume le Brugeois, qui estime "être le même footballeur qu'il y a un an. Parfois tu as des meilleurs périodes, parfois des moins bonnes. En ce moment, je marque et donne des passes décisives, mais cela ne signifie pas que je suis un autre joueur."

À lire aussi

Sélectionné pour vous