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L'anecdote est folle: quand le nouveau sélectionneur des Diables Rouges utilise les réseaux sociaux... pour piéger l'adversaire

Les Diables Rouges ont entamé leur nouvelle ère, avec une génération qui ne demande qu'à éclore. Cette première trêve internationale de Domenico Tedesco était pleine de surprises, entre les nouveaux noms, le système revu et corrigé, le jeu proposé... Mais concrètement, comment cela s'est-il passé ?

Dans le Débrief, Emiliano Bonfigli nous a raconté tout cela, lui qui était au cœur du groupe pendant une dizaine de jours. Pour lui, l'ambiance a radicalement changé, comme prévu. "On voyait des Diables Rouges qui étaient dans une good vibes, de bonne humeur, qui discutaient beaucoup ensemble. Quand vous entendez les interviews, vous sentez que quelque chose à changer dans l'état d'esprit, que tout le monde se sent concerné et tout le monde repart à zéro, il y a moins de statuts. Il y a une très bonne ambiance", précise notre journaliste, qui a passé toute la trêve internationale avec l'équipe belge. Tactiquement aussi, tout a changé, mais c'est en réalité l'ensemble de l'équipe qui a été boostée. "Par rapport aux matchs que j'ai vu au Qatar, c'est le jour et la nuit", nous raconte même Emiliano, invitant à attendre confirmation avant de s'emballer.

Mais notre journaliste a surtout fait connaissance avec un nouveau coach. Il a d'ailleurs vu des choses très originales. "Tedesco est un peu plus direct quand il explique ses choix, quand il répond. Il doit être assez direct avec les joueurs, mais il est très Italien dans les indices qu'il peut donner en avant match", nous raconte-t-il. Avec un exemple absolument génial. 

"Il ne veut pas trop se dévoiler, malgré tout. Quand il doit parler de tactique, de choix de joueurs, il ne veut pas trop en dire non plus. Il y a un exemple frappant, quand on annonce la composition sur les médias sociaux, avant, sous Martinez, les noms étaient annoncés dans l'ordre et vous pouviez voir le positionnement des joueurs sur le terrain. Ici, c'est par ordre de numéros, il veut laisser transparaître le moins possible, donner le moins d'indications au niveau tactique. C'est comme ça qu'il est", nous raconte-t-il, sourire aux lèvres. 

Visiblement, ce soir contre l'Allemagne, ça a fonctionné. 

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