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La Jupiler Pro League a repris ses droits tandis que les championnats amateur vont progressivement redémarrer à leur tour. Auparavant, les footballeurs ont dû subir d'importantes charges de travail dès le début de l'été pour être prêts. Nous avons rencontré deux préparateurs physiques pour en savoir plus. L'un travaille au Sporting de Charleroi (D1) et l'autre à Waterloo (D3A). Nous avons recueilli leurs conseils et comparé les niveaux professionnels et amateurs.
Dans ce dernier épisode de notre série sur la prépa physique des footballeurs, nous avons voulu savoir comment les clubs tiennent leurs joueurs à l'oeil durant cette période en vue d'attaquer la saison dans des conditions maximales.
Pour contrôler les joueurs, les clubs amateurs ne disposent pas des mêmes ressources financières que les pros et doivent se fier à des données moins précises ainsi qu'à des statistiques moins poussées.
Mais comment s'y prennent-ils? Dans les divisions supérieures, jusqu'où vont les préparateurs pour évaluer le niveau physique de leurs joueurs? Philippe Simonin (Sporting de Charleroi) et Mickaël Lacluyse (Waterloo) révèlent les outils qui leur permettent d'optimiser leur préparation.
"On ne peut plus se planquer"
"Quand ils sont sur le terrain, j’ai mes yeux mais on a aussi des chronos et appareils de mesure. On fait un contrôle régulier du poids et de la masse grasse. Il y a le programme de la diététicienne sous forme de prises de sang et de micro nutriments. On va donc très loin", indique Philippe Simonin. "Le club vient de se doter d’une solution GPS. La Pro League vient également de se doter d’outil de "tracking" qui va nous permettre avec une société de statistiques d’avoir un feedback 24h après le match avec toutes les données physiques. A l’heure actuelle, on ne peut plus se planquer.
"On ne va pas mettre Messi sur le banc"
Pour Philippe Simonin, il ne faut pas forcément titulariser les onze joueurs les plus forts physiquement3. "La performance est multiparamétrique. S’il y a un génie avec le ballon, même s’il ne court que 7 km dans un grand match comme Leo Messi a pu le faire, on ne va pas lui dire d’aller sur le banc."
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