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Sa suspension est confirmée: Sa Pinto a regardé le Standard s'incliner depuis les tribunes

L'entraîneur du Standard Ricardo Sa Pinto reste suspendu deux semaines (du 8 au 21 décembre) suite à son exclusion lors du match de Coupe de Belgique contre Anderlecht (victoire 0-1). L'entraîneur portugais écope également d'une amende de 1.000 euros. C'est ce qu'a décidé vendredi la Commission des litiges d'appel pour le football rémunéré, qui a jugé les appels du Standard et du parquet de l'Union belge "recevables" mais "non fondés".

Sa Pinto a été suspendu du 8 au 21 décembre, pour avoir quitté son banc et s'être assis sur la pelouse, après avoir reçu un gobelet de bière sur lui, lors du match de 1/8e de finale de la Coupe à Anderlecht. Durant cette période, le Standard doit jouer trois matches, à Waasland-Beveren (08/12) et contre La Gantoise (16/12) en championnat et à Ostende (12/12) en Coupe.

Le parquet avait requis six semaines de suspension. Tant le Standard que le parquet de l'Union belge avait interjeté appel. Le Standard estimait que l'exclusion est irrégulière, car le match devait être arrêté suite au jet de gobelet. Le parquet trouvait lui la sanction "pas assez sévère".

Finalement, les trois membres de la Commission des litiges d'appel ont jugé les deux appels "recevables" mais "non fondés". Rien ne change donc pour le Portugais, qui a dû laisser sa place sur le banc de touche à un adjoint dès le match de vendredi à Waasland-Beveren. Et ce, car la Commission des litiges d'appel a annoncé la sanction au club quelques minutes (17h57) avant 18h.

Dans son verdict, la Commission des litiges d'appel reproche à Sa Pinto "son langage inapproprié envers les officiels; le fait qu'il s'est couché sur le terrain, ce qui est tout à fait inapproprié pour un entraîneur; le fait qu'il a quitté la zone neutre, au moins à quatre reprises." "Le casier disciplinaire ne permet pas de sanctionner M. Sa Pinto d'une peine minimale vu que ce n'est pas la première fois que M. Sa Pinto se comporte de façon inappropriée envers les officiels", ajoute encore la Commission.

Celle-ci reconnaît qu'elle "peut comprendre la réaction émotionnelle" de Sa Pinto sur la décision de l'arbitre de ne pas arrêter le jeu. "Cependant, il n'appartient pas à la Commission de juger la décision de l'arbitre, sauf en ce qui concerne l'influence de cette décision sur les faits présents, c'est-à-dire que cela fut sans doute la cause directe de l'attitude exubérante et inappropriée de M. Sa Pinto. De toute façon, cela ne justifie aucunement son comportement", conclut la Commission des litiges d'appel pour le football rémunéré.

"Le club ne fera aucun autre commentaire sinon de considérer cette décision cinique", a brièvement commenté le Standard, sans donner d'indication quant à la possibilité d'entreprendre une nouvelle action, comme un recours devant la Commission d'évocation.

Sa Pinto a regardé depuis les tribunes son équipe s'incliner 3-1 à Waasland-Beveren.

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