Une Coupe du Monde féminine en Belgique, lutte contre le racisme: la nouvelle présidente de l'Union belge dévoile ses incroyables ambitions

Pascale Van Damme est le nouveau visage de l'Union belge. Anciennement en place dans les hautes sphères commerciales chez Dell, elle devient, à 54 ans, la nouvelle présidente de notre fédération de football. Il s'agit de la première femme à occuper ce poste, ce qui lui a valu de nombreuses salutations.

Ce mercredi, elle était présentée à la presse. L'occasion pour elle de témoigner de la vague d'affection qui a suivi l'annonce de sa nomination. "Je suis très fière, très motivée, mais aussi touchée. J'ai reçu beaucoup de messages, aussi de jeunes filles, qui sont très contentes que ce soit une femme. C'était comme un tsunami", a-t-elle raconté au micro de Serge Vermeiren. 

L'arrivée d'une femme à la tête de notre football pourrait changer beaucoup de choses. "On est dans une société qui doit être diverse et inclusive, on doit le faire partout, aussi dans le sport. J'espère qu'ensemble, on pourra changer un peu les choses, en étant plus divers et inclusifs", confirme Pascale Van Damme, qui était en place depuis juin 2021 en tant que membre indépendant du Conseil d'administration à l'Union belge, qu'elle connaît donc depuis longtemps.

La nouvelle présidente ne s'en cache pas, elle a de grandes ambitions. Cela concerne par exemple le football féminin, qui sera l'un des fers de lance de son projet. Pour elle, la priorité, c'est la professionnalisation de ce sport dans les prochaines années. "Cela prend du temps, mais je vois beaucoup de volonté, de gens qui veulent investir qui veulent faire mieux pour les femmes, donc je suis très positive", nous confirme Pascale Van Damme, évoquant de nombreux investissements de la part des clubs dans la promotion du football féminin. Le comble de cette ambition, ce sera la Coupe du monde 2027. La Belgique est candidate, aux côtés de l'Allemagne et des Pays-Bas, pour organiser le tournoi à trois et la présidente veut tout faire pour obtenir cet honneur. 

L'autre chantier prioritaire, c'est la lutte contre le racisme, encore trop présent dans le monde du football. Pascale Van Damme peut pour cela compter sur un grand soutien interne et ne compte pas laisser ce problème là où il en est actuellement. "Cela s'est encore passé avec Vinicius, mon fils m'a dit que je devais clairement dire que c'était inacceptable. Il y a encore du travail à faire. Mais si l'on regarde tous dans la même direction, que l'on supporte les choses que l'on peut faire pour améliorer cela, on va y arriver. Le football est quelque chose qui vit partout. Je suis convaincu que l'on peut faire un effort et améliorer la situation", nous a-t-elle confirmé.

La clé, selon elle, ce sera la collaboration interne. "Je suis un coach, je travaille avec l'équipe, mais si je dois prendre mes responsabilités ou une décision, je le ferai. Avec une équipe un peu diverse, on va avoir des résultats. Je suis convaincue de cela", résume Pascale Van Damme. Une nouvelle ère à l'Union belge.