Accueil Sport

Le SUBLIME coup du foulard de Di Maria en Coupe de France (vidéo)

Efficace et porté par un triplé de Mauro Icardi, le Paris SG a infligé une correction à Angers pour atteindre les demi-finales de la Coupe de France (5-0), mercredi, s'offrant un festival offensif rassurant à une semaine de la Ligue des champions.

Le PSG a sans doute un peu plus la tête à une autre demi-finale, celle qui l'attend mercredi 28 avril contre Manchester City, mais le tenant du titre de la Coupe de France a fait le boulot à sept jours de ce choc aller de la compétition reine. 

Les hommes de Mauricio Pochettino, vainqueurs grâce à un triplé de Mauro Icardi (9e, 68e, 90e), un but de Neymar (65e) et un but contre son camp de Vincent Manceau (23e), restent en lice pour des titres sur tous les tableaux (Championnat et Coupes) et évitent les pépins physiques supplémentaires.

Ils n'ont pas eu besoin de leur homme en forme, Kylian Mbappé, pour se montrer efficaces: le Français a été préservé, comme bon nombre de titulaires dont Presnel Kimpembe, mais l'armada offensive parisienne est assez profonde pour s'assurer des victoires aisées, notamment quand Icardi est clinique comme mercredi.

"Ce n'est pas toujours facile quand un joueur a des blessures, enchaîne les problèmes, a une saison difficile", a souligné Pochettino, "content" du retour en forme de l'Argentin.

Coup du foulard pour Di Maria 

Dès la 9e minute, Icardi a su se démarquer dans le dos de la défense pour aligner Ludovic Butelle après un bel échange entre Neymar et Julian Draxler. 

Puis Neymar a marqué de la tête, après avoir été impliqué sur le but contre son camp de Manceau.

Dernier homme du quatuor offensif, Angel Di Maria a lui particulièrement brillé sur une action, en offrant un caviar à Icardi d'un coup du foulard spectaculaire sur le 4e but parisien (68e). Le même Icardi a clos les débats d'une belle reprise (90e).

Il fallait bien quelques exploits comme ceux-ci mercredi soir pour faire oublier une défense parisienne souvent tremblante face aux assauts angevins, dignes de l'épopée du SCO en 2017, terminée par une finale perdue contre... Paris (1-0).

Entre un duel manqué par Jimmy Cabot face à Sergio Rico (17e), un oubli défensif improbable sur Stéphane Bahoken, lui aussi stoppé par Rico (32e), une reprise de volée surpuissante de Manceau à côté (44e) et surtout une parade spectaculaire du gardien sur Farid El Melali (80e), l'addition aurait pu être beaucoup moins salée.

Message des fans 

De quoi rappeler au PSG qu'il aura besoin de ses cadors de la charnière centrale, Marquinhos (blessé) et Kimpembe (préservé), pour se donner plus de sécurité face à City en C1.

De quoi prouver, s'il le fallait, que les "gros" du Championnat de France ne sont pas à l'abri même contre les plus petits dans cette compétition, une réalité que le projet avorté de Super Ligue, dont Paris ne voulait pas, a tenté de bousculer ces derniers jours.

Loin du Parc des princes pour cause de pandémie, les supporters parisiens se sont d'ailleurs chargés de le rappeler, à travers un message visible sur une large banderole affichée en tribunes qui martelait: "Foot populaire: propriété des supporters."

Devant leur téléviseur, les supporters ont en tout cas pu revoir un peu plus de minutes de jeu pour Neymar, lui qui avait manqué les deux derniers matches de Ligue 1 pour une suspension. Le Brésilien, capitaine du soir, monte en puissance avant la C1.

Et à plus long terme, il pourra regarder vers les demies de Coupe de France, programmées les 11 et 12 mai prochains. 

Le tirage au sort prévu dimanche peut réserver au PSG toute sorte d'adversaire: soit un grand nom de L1 (Lyon ou Monaco, qui s'affrontent mercredi soir), soit une écurie moins prestigieuse de l'élite (Montpellier), soit un Petit Poucet totalement inattendu: Rumilly-Vallières, pensionnaire de National 2 (D4).

À lire aussi

Sélectionné pour vous